LES
JUDAÏSMES

 

 

Remarque initiale : Il y a sur la Toile (référencés sur ce site-ci) d'excellents sites sur les judaïsmes. Il n'est donc pas question ici de faire double emploi. Mais bien d'ajouter des réflexions personnelles faillibles qui susciteront peut-être des réactions et échanges intéressants

 

 

Si on revendique une appartenance à une religion plus ou moins ancienne ou même à une secte plus ou moins récente qui vous fait estimer, avant tout, que vous devez corriger vos défauts, développer vos qualités, avoir un train de vie qui n'insulte pas la misère mondiale et aider dans la mesure de vos moyens ceux qui vous appellent à l'aide, quels que soient les fondements de cette religion ou de cette secte, et que vous vous efforcez réellement sincèrement et sereinement de vivre ainsi, sans prosélytisme, peu (m')importe. La société ne saurait en pâtir, bien au contraire.

 

A propos du MOÏSE
de Gérald MESSADIE

http://www.livresplus.com/data/cr0008.html

 

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J'avoue ...

... que les balancements de tête et les nattes et le costume noir me font sourire et même m'attristent. Mais il me semble que c'est une réaction partagée par bien des juifs pratiquants réfléchis.

 

Ah si seulement on pouvait prouver
que c'est bien Dieu ou Allah ou Yahwe
qui a inspiré, sinon écrit,
le livre sacré de chaque religion monothéiste,
on pourrait peut-être éventuellement admettre
qu'on tue les âmes et/ou les corps
en son nom

 

 


QUE FAUT-IL PENSER DES RÉVISIONNISTES ?

par Pierre Lance ( N° 140 - janvier-février 2001)
Trimestriel "L'Ere nouvelle"

http://perso.wanadoo.fr/lerenouvelle/pub/R%8Evisionnistes.htlm

 

IL FAUT LIRE
Cliquez ci-dessus

 


Pour essayer de les comprendre.

 

 

Je suis le juif errant 

 

Voilà près de deux mille ans que j’arpente tous les sentiers, me réfugie dans toutes les villes, m’abrite dans tous les pays ; jamais en sécurité, toujours nomade ; je suis le voyageur éternel, maudit par le destin mais, pourtant élu par les cieux.

 

J’étais de ceux-là, ces 600 000 âmes, au pied du Mont Sinaï, à écouter le grand prophète Moïse déclamant la parole de Dieu, me promettant une terre, en échange de ma soumission à quelques commandements ; rédigeant dans un livre à cinq tomes des histoires et des lois : mes ancêtres et leurs comportements, mon futur et mes obligations.

Ancien esclave, je me résolus à une liberté surveillée, non affranchie du respect de nombreuses règles, bien contraignantes. M’ayant distingué le saint du profane, le bien du mal, je me mit à édifier un Etat, une nation sur la terre d’Israël : entreprise difficile, ardue et complexe qui ne dura que le temps laissé aux autres peuples pour le détruire. Je fus déporté à Babylone, loin de ma terre, la pleurant, elle et le temple que j’y avais bâti, me réfugiant alors dans ce qu’il me restait : le livre. Discutant les lois et argumentant les écrits divins, je participais à la rédaction du plus grand ouvrage intellectuel de tous les temps : le Talmud.

Source de toutes les lois, recueil de conseils avisés, ce livre resta à mon chevet, constitua le pilier de ma sagesse, me permettant d’attendre patiemment, douloureusement mais sans grande révolte, le retour de mon peuple sur sa terre. Ce fut, ensuite, le temps des voyages-plutôt des exils forcés ; des brimades, des injures, des insultes, des coups, des blessures, des morts ; de l’horreur antisémite qui haïssait en moi le peuple du livre, de la réflexion, de la morale –cet éternel « empêcheur de massacrer en rond » ; je devenais le bouc émissaire : à chaque malheur, le même coupable : moi–le juif. « A mort les juifs ! », pouvait-on entendre dans les rues, après chaque catastrophe, suivant chaque épidémie, le désarroi du peuple valait bien quelques morts juifs.

Il en fut même des pays où la haine envers les juifs s’exprimait, purement, alors que ces derniers n’y habitaient même pas. L’antisémitisme est la seule haine qui a tant perduré ; éternelle, indémodable et si porteuse : exutoire des peuples en dérives sur un peuple en exil.

Il en fut même un peuple qui décida, simplement parce qu’il le fallait, d’éliminer, entièrement parce qu’il ne fallait pas qu’il en reste même un seul, l’ensemble de mon peuple. Cela ne date pas de si longtemps, et, pourtant, de nombreuses personnes l’ont oublié, ou veulent simplement taire un passé plus qu’obscur, que l’on a envie d’enterrer, d’étouffer, d’étrangler pour se dire, finalement, que rien ne fut.

On me broda une étoile jaune sur mon manteau ; on me balança dans des trains à bestiaux, les uns contre les autres, les uns sur les autres, écrasant les plus faibles, respirant la mort et la détresse, l’angoisse et la résignation ; on me tatoua un numéro sur le bras ; aux chiens, on a, tout de même, la délicatesse de le faire, cachée, sous les oreilles ; on me fit travailler de force–paraît que ça rend libre ; on me considéra comme un moins que rien, un sous-homme, une simple force de travail, une véritable bête de somme ; on amena ma famille dans des chambres, où l’on répandit du gaz, douches systématiques, machinalement répétées et mortelles, voulant purifier le monde de ce peuple haï, méprisé, maudit : 6 millions d’âmes périrent, partirent et s’envolèrent par la première entreprise de haine à grande échelle, répandant dans le ciel une fumée âcre, si noire que les voisins ont dû la confondre avec le diable que l’on brûlait, ils ont dû avoir peur sinon ils auraient parlé, crié que l’on ne pouvait pas faire cela à un autre homme.

Ne sachant plus où aller, éreinté de tant de visions d’horreurs, représentation vivante de la culpabilité du monde, je tentais de m’accrocher à un vieux rêve, à cette fameuse promesse du désert : retrouver ma terre, y retourner pour planter mon drapeau sur Jérusalem la juive ; toutes les étoiles jaunes fondirent en bleu et s’étendaient fièrement sur l’étendard sioniste.

Je m’en allai sur ma terre pour me battre, dans la vieille ville de Jérusalem, pour laquelle je priai depuis deux mille ans sans la voir ; je voulais reconquérir la terre de Sion, Israël : c’était tout de même la fiancée que l’on m’avait promise, j’étais encore amoureux.

L’espoir vain que je ressassai dans mes livres, que j’avais, un moment, perdu parce qu’affublé d’un satané numéro, macabre et avilissant, devenait réalité au fur et à mesure que j’avançai avec mon drapeau.

Je m’y installai : mes voisins m’en voulaient pour cela, encore et toujours la même haine indépassable : hier antisémites, aujourd’hui antisionistes ; la haine perdure, change de nom mais la victime reste la même.

Le sionisme n’est que la concrétisation d’un vieux rêve, d’un espoir universel et éternel d’un peuple qui a connu les pires outrages et les plus horribles souffrances ; c’est aussi aujourd’hui, son seul refuge, mon rare et singulier abri, notre unique étendard ; depuis les déportations de Babylone, le peuple juif a, enfin, depuis plus de 50 ans, un Etat qui peut l’accueillir et le défendre ; savoir que des juifs sont maintenant capables de combattre et protéger leur vie est un affront insurmontable, une défaite pour tout antisémite ; Israël est le pays des juifs : peuple du livre, Numéro un de dieu et porte-drapeaux de l’humanité.

 

 

 

 

 

 

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IL EST EVIDENT QUE

 

des femmes et des hommes s'efforcent sincèrement de vivre l'une ou l'autre des conceptions métaphysiques ci-dessus évoquées; mais il ne leur est pas facile de ne pas être victime de et/ou  maîtriser un poison et une béquille.

 Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés.

La béquille,  ce sont les rites en tous genres que beaucoup  d'autres qu'eux - les sincères ci-dessus évoqués - non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la religion qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité,  mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts.

 

Racisme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Racisme

Le mot racisme se rapporte a un ensemble de pratiques, de croyances ou d'institutions qui opèrent une discrimination négative entre les êtres humains en fonction de leur appartenance supposée à telle ou telle race. Le racisme est aussi l'opinion selon laquelle la race détermine, avant toute autre caractéristique, les capacités d'un être humain, et qu'il convient donc de les traiter différemment selon leur race.

Le racisme est aussi une théorie établissant un lien direct entre l'appartenance supposée d'un être humain à une race (ou sous-espèce) et ses caractéristiques physiques, intellectuelles ou morales. En ce sens strict, qui ne se réfère qu'à l'étude de faits biologiques (d'ailleurs discutés), on préfèrera le terme de racialisme, car les théoriciens du racisme se sont généralement moins intéressé à la pure biologie humaine, qu'aux conséquences sociales de l'existence des races et aux éventuelles mesures à prendre.

De ce fait, le racisme est généralement assimilé à une idéologie se fondant sur l'hypothèse racialiste pour justifier une relation d'ordre univoque sur l'ensemble des humains, justifiant et même nécessitant la mise en place de différences légales ((ségrégation sociale et culturelle, discrimination politique, etc.), au nom des différences biologiques de groupe. Historiquement, il s'agissait généralement de justifier le droit (et même le "devoir") pour une race de dominer une ou plusieurs autres, notamment dans un cadre colonial. Soulignons toutefois qu'indépendamment de toute relation d'ordre entre les races, mais dans le cadre d'un certain eugenisme, le racisme a également désigné le droit pour un groupe à se "protéger" contre les conséquences supposées néfastes pour les générations futures d'un "abâtardissement".

Dans cette logique, on utilise le mot racisme dans le langage courant, pour parler de discriminations fondées sur d'autres critères. Par exemple, une discrimination basée sur une religion (ex: racisme anti-juif, anti-musulman), une nationalité, une ethnie ou un groupe social, l'activité sexuelle, etc.

Toujours dans cette logique, l'anti-racisme s'applique généralement à réfuter l'hypothèse de l'existence des races (Cf. racialisme), plus qu'à réfuter les éventuelles actions proposées.

 

 

 

     

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