CITOYENNETE 1

" DEMOCRATIE " ?

Dès que nous disons le mot " démocratie " pour nommer notre mode de gouvernement qu'il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu'une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin mais encore faut-il le savoir et le dire. Certes ; on dira : chacun le sait, le peuple le sait il ne gouverne pas, c'est une manière de parler, par différence, pour s'opposer à l'aristo- cratie ; à la tyrannie, à la monarchie ou à toutes les oligarchies. Mais pourtant on répète au peuple le contraire : la société de la communication est société de transpa- rence ; on promet le " parler vrai " : on organise des élections ou des référendums pour que le peuple décide : on l'invite à s'exprimer dans les isoloirs ou les écrans cathodiques ; on se rapproche sans cesse des gens qui " d'ailleurs ne demandent que ça ". On se congratule de grands débats démocratiques qui agitent seulement un microcosme. Nous ne sommes pas dans une société de communication, nous errons dans une constellations d'images. non seulement la démocratie n'échappe pas aux leurres mais elle les produit .

Revotons donc ou abstenons-nous, dans les deux cas, que consciemment après ..... mûre et sage réflexion.

* Et même très chers financièrement ;-(((((

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AVEU

Dussè-je choquer, mais c'est pour la bonne cause, j'avoue être très heureux d'avoir fini par prendre concience que ce qu'il est convenu d'appeler la "démocratie" ne mérite pas la moindre estime.

Un exemple parmi des millions : Sharon a été élu démocratique- ment. Mais beaucoup savent qu'on peut en dire autant d'Hitler, ou encore de Ben Ali, etc.. et de centaines d'autres leaders politiques.

Libre à chacun de refuser d'ouvrir les yeux.

L'erreur ou la bêtise ne deviennent pas vérité ou sagesse parce qu'elles sont approuvées par une plus ou moins importante, voire tout juste relative majorité ..... de ceux qui ne se sont pas abstenus ou n'ont pas voté blanc (ce qui est pourtant parfois un choix réaliste et responsable, voire carrément éco-citoyen).

Le bilan sociétal de la CGT, ex-puissant syndicat, inféodée depuis très longtemps, même si c'est devenu un tout petit peu moins vrai, au PC (désargenté), ce qui facilitait beaucoup le recrutement syndical, est-il "globalement positif " depuis 1920 pour l'intérêt général ?

Les augmentations de salaire étant très rarement prises sur les dividendes des actionnaires (sauf quand c'est l'Etat, donc le contribuable), elles aboutissent toujours à une augmentation du coût de la vie par les bénéficiaires à très courte vue de l'augmentation initiale de salaire.

Dans les contextes associatifs ou politiques ou tout autres encore, la démocratie est une fille de joie dont chacun parle comme il veut et qu'il "utilise" comme ça l'arrange. Peut-être qu'un jour s'imposera, avant que la planète ne soit plus habitée, l'aristocratie au sens étymologique du terme de "gouvernement par les meilleurs", ou, si on préfère ce terme, la sophocratie, c'est à dire le gouvernement par des "sages" dont la désignation - aussi imparfaite soit-elle - sera toujours plus admissible et moins infructueuse que nos comédies et/ou parodies électorales qualifiées de démocratie, irrationnelle sous-représentation féminine ou pas, dévastateur cumul des mandats ou pas, accords tacites ou explicites entre factions déplorables ou pas. De toutes façons, dès que nous disons le mot "démocratie" pour nommer notre mode de gouvernement, qu'il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu'une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes encore très loin, mais encore faut-il avoir le courage de regarder cette vérité en face et surtout ...... de le dire.

Y'A UN GROS PROBLEME

De plus en plus de " responsables " et/ou " personnalités ", ainsi que leurs éventuels conseillers salariés généralement, vous avouent, parfois, en privé, et on suppose de bonne foi, qu'ils sont débordés, qu'ils n'ont pas le temps de répondre à votre troisième appel infructueux, pas plus qu'à beaucoup de courriers de beaucoup de gens, qu'ils ont des mois de lectures en retard et que leur agenda est déjà plein pour six semaines, etc.

Néanmoins, d'une part, ces mêmes " responsables " et/ou " personnalités " continuent de pérorer dans les tribunes (de colloques non colloquants et de journaux entre autres) ou devant les micros d'inauguration, et de prendre et faire prendre par leurs " suiveurs " des décisions, sans admettre qu'on mette en doute la qualité ce qu'ils disent et font sur la base d'une non-actualisation de leurs certitudes, faute d'éclairages récents et d'auto-remises en cause régulières.

Et, d'autre part, d'autres " responsables " et/ou " personnalités ", ignorant ou ne voulant pas faire ce constat, s'appuient sur les dires et les écrits des premiers ci-dessus pour tenir ou reproduire des propos et prendre ou faire prendre des graves décisions ; bâtissant donc, consciemment ou non, sur du sable suranné. Aux dépens du contribuable-électeurs et finalement de la misère croissante.

Y'a tout comme un gros problème, non ? On va encore plus vite dans le mur, là ?