![]() |
S'ALIMENTER 1 |
|
A voir certaines enseignes, certains panneaux de trottoirs, certaines publicités, et ça existait déjà au plus ou moins bon vieux temps de "la réclame" , on croirait vraiment que le cheval, le boeuf, le cochon, le mouton, la poule, la dinde, etc.; ne demandent qu'à être mal élevés, mal tués et mal mangés. C'est vraiment nous prendre tous pour des ânes qui, justement, sont beaucoup plus intelligents que nous. |
Tous les diététiciens, même les plus conformistes le disent : nous mangeons au minimum trop de viande, et surtout pas assez de fruits et de légumes |
Non seulement de célèbres
intellectuels,
mais encore de grands sportifs
furent ou sont végétariens
A PROPOS
DES VACHES LAITIERES ET DU LAIT
http://www.reseaulibre.net/rage/vaches.html
![]() |
|
![]() |
Mais comment a-t-on bien pu arriver à s'estimer heureux de vivre dans les années cinquante sans pouvoir aller choisir dans des rayons de super-marchés de plus en plus longs .... des amuse-gueules apéritifs et des boîtes pour animaux de compagnie ? Il est vrai qu'en ce temps-là il y avait proportionnellement moins d'habitants de pays en voie de sus-sous-développement soit disant émergeants qui crevaient au sens propre de faim ! |
Le régime crétois traditionnel Pris comme exemple par les nutritionnistes modernes, le régime alimentaire traditionnel des habitants de la Crète savère un des meilleurs moyens de prévention naturelle contre les maladies cardio-vasculaires et certains cancers. La Crète, protégée des dieux ? Cest vers le milieu des années cinquante que des chercheurs eurent pour la première fois lidée de mener une étude comparative entre les mortalités par maladies graves, et notamment cardio-vasculaires, dans sept pays occidentaux. Cette étude sappliqua à suivre, semaine après semaine, pas moins de mille personnes par pays, toutes âgées entre quarante et cinquante neuf ans. Au bout dune quinzaine dannées, les résultats statistiques étaient connus, et lattention des chercheurs fut attirée vers une région bien particulière de lEurope : la Crète, dont léchantillon de population étudié ne comptait effectivement que 3,8% de décès par maladie coronarienne alors que la Finlande atteignait le taux record de 97,2%, les Etats-Unis 77,3% ou la Hollande 63,6% Bien sûr, en général, les pays méditerranéens semblaient plus protégés que les pays du nord ; lItalie avec un taux de 46,2%, la Yougoslavie avec 24,2% ou la Grèce avec 20,2% mais la Crète était vraiment à part ! Même au plan de la mortalité par cancers ou autres maladies graves, bien que dans une moindre mesure la Crète paraissait encore protégée des Dieux. Toutefois, la cause de cette vitalité exceptionnelle avait sans doute une cause plus rationnelle. Moins de viande et plus de fruits Au début, les chercheurs expliquèrent le phénomène par le climat, le mode de vie, labsence de stress et la moindre pollution dont bénéficiaient les Crétois, plutôt que par lalimentation. En cette époque, encore peu au fait des pouvoirs de la diététique, ils ne pensaient pas pouvoir imputer lextraordinaire longévité des habitants de lîle à lhuile dolive ou aux fruits et légumes quils consommaient. Dautant, dailleurs, que le taux de cholestérol des Crétois sétait paradoxalement avéré légèrement supérieur à celui des autres groupes méditerranéens étudiés. Pourtant, il fallut vite se rendre à lévidence : même si le climat crétois pouvait être considéré comme bénéfique, cétait avant tout lalimentation qui faisait la différence ! Certes, les Crétois des années soixante, et a fortiori ceux daujourdhui, ne mangent pas tout à fait comme leurs ancêtres de lantiquité, mais les perversions alimentaires modernes ont tout de même beaucoup moins touché ce peuple dinsulaires que le reste de lOccident. Mis à part le pain blanc et un peu dalcool, lalimentation crétoise reste en effet traditionnelle dans ses grandes lignes, et se démarque ainsi radicalement de celles des Américains ou des Européens du nord. Quand on compare, par exemple, la consommation moyenne de viande de lAméricain (273 g par jour) à celle du Crétois (35 g/j), et parallèlement la consommation de fruits aux Etats-Unis (233 g/j) et en Crète (464 g/j), on comprend vite pourquoi les uns font plus dinfarctus que les autres. Ajoutons à cela que le Crétois assaisonne presque tout à lhuile dolive, à raison de près de 100 g dhuile par jour, alors que lAméricain, au mieux nen consomme que le tiers, et au pire se gave de graisses animales. Signalons encore que le Crétois mange trente fois plus de légumes secs que lAméricain et plus aucun doute ne sera permis : cest bien leur alimentation qui les protège ! Même par rapport aux habitants des autres pays méditerranéens, ces Crétois se singularisent non seulement en mangeant beaucoup plus de fruits, de légumes secs et dhuile dolive, mais surtout en consommant nettement moins de viande et dalcool. En fait, leur principale source dalcool est le vin rouge qui, on le sait, a une valeur hautement protectrice au niveau cardio-vasculaire ; et encore nen consomment-ils que de très petites quantités. On estime en effet à quinze grammes par jour la ration de vin du Crétois, alors que la moyenne des autres pays de la Méditerranée monte à 430 grammes par jour ! Une belle évocation Le Crétois est sans doute avant tout un sage qui ne se laisse pas entraîner dans les abus apparemment liés à la modernité. Dès 1986, après la fameuse étude des sept pays, Henri Blackburn, un épidémiologiste, le décrivait en des termes simples mais pertinents : Il est berger, agriculteur. Il marche vers son travail dans la lumière douce de la Crète, au milieu des cigales qui chantent, dans la paix de sa terre. Après son repas à la maison et une sieste, il repart frais et dispos, pour achever sa journée de travail. À la fin de sa journée, il se repose et discute avec ses compères à la terrasse d'un café devant une limonade. Son repas est composé d'aubergines, de champignons, de légumes croquants accompagnés de pain trempé dans l'huile d'olive. Une fois par semaine, il mange un peu d'agneau ou de poulet ; deux fois par semaine, du poisson. D'autres repas chauds consistent en légumes secs avec de la viande et des condiments. Le mets principal est suivi d'une salade, de dattes, de gâteaux turcs, de noix ou de fruits frais. Du vin local complète ce menu varié et savoureux. Le repas rituel en famille a lieu le samedi soir avec parents et amis. Les festivités se terminent par une danse de minuit au clair de lune. Le dimanche, il va à l'église avec sa femme et ses enfants. Il écoute le prêche, revient à la maison pour un après-midi tranquille, bavardant avec sa famille et humant l'odeur de la viande parfumée d'aromates qui cuit sur le gril. Dans son paysage harmonieux mais rude, le Crétois se sent en sécurité. Il apprécie les rythmes naturels et contrastés de sa culture : le travail et le repos, la solitude et la convivialité, le sérieux et le rire, la routine et la fête. Dans sa vieillesse, il sassoit dans la lumière dorée du soleil couchant. Il est beau, rude, aimable et viril. Il a le risque le plus bas daccident coronarien, le taux de mortalité le plus bas et lespérance de vie la plus longue du monde occidental . Mais il faudrait ajouter, à cette belle évocation, que le mode de vie et lalimentation des Crétois ne ressemble en rien à un régime improvisé, carencé et rébarbatif, comme on a pu en voir fleurir ces trente ou quarante dernières années au gré des modes. Cest, au contraire, toute une culture, plusieurs fois millénaire, dont le Crétois actuel est lhéritier, même sil a un peu commencé à lédulcorer. Comme on la dit, les habitants modernes de la Crète boivent aujourdhui un peu dalcool, mangent du pain blanc, un peu de sucre ou de boissons sucrées, du café, fument quelques cigarettes roulées à la main Ceci, bien sûr, nest rien en comparaison de linvraisemblable mode alimentaire des autres pays occidentaux ; mais il nen demeure pas moins que le nutritionniste soucieux de la tradition trouvera plutôt son modèle alimentaire dans le passé de la Crète, que dans le présent, cest à dire dans lart de vivre de la culture minoenne. Un âge dor de la nutrition Cette civilisation minoenne qui était sans doute la plus ancienne culture un tant soit peu raffinée du monde méditerranéen de lantiquité, insistait en effet sur limportance de lalimentation dans lart de vivre global qui y était enseigné. De quoi se composait alors le régime des Crétois ? Essentiellement de céréales complètes, de légumes, de fruits, dun peu de viande de mouton, de poissons, de coquillages, de fromage et de très peu de vin. Les céréales en question étaient le blé et lorge que lon préparait sous forme de farines pour confectionner des bouillies, des semoules ou des galettes qui enrobaient les viandes ou les fromages. Les légumes secs qui accompagnaient ces céréales étaient variés. Le plus souvent cétaient des pois chiches ou des fèves, mais aussi quelquefois des gesses, des vesces ou des lentilles. Les légumes frais les plus appréciés étaient la bette, le cardon, la chicorée, le concombre, la courge, le fenouil, le panais et le radis. On tirait des matières grasses du sésame, du ricin, du lin mais surtout de lolive qui constituait la plus importante production des Crétois de lépoque. Lhuile dolive servait à tout : à lassaisonnement des plats, à la toilette, à léclairage, à la lubrification des outils, à la médecine Le raisin, lui aussi, était consommé sans modération aussi bien sous forme de raisin sec que de raisin frais. Par contre le vin de Crète, réputé dans tout le bassin méditerranéen, était largement exporté mais assez peu apprécié par la population locale à cause de livresse, méprisable, quil occasionnait. Dautres fruits abondaient sur la table du Crétois : amandes, pistaches, figues, glands, genièvres, pommes, câpres, poirillons, coings, grenades, arbouses, châtaignes, pignons, sorbes et nèfles Le lait provenait des brebis et des chèvres, et permettait de produire yaourts, fromages blancs et fromages en abondance. Le miel apportait un peu de douceur à la préparation des gâteaux. Enfin, escargots, crustacés, oursins, bar, thon, scare, rouget, mulet, espadon, rascasse et daurade venaient très fréquemment enrichir lordinaire de protéines dexcellente qualité. Le secret des Crétois Quest-ce donc, dans leur régime, qui protège les Crétois des maladies coronariennes ? Sans doute tout un ensemble daliments plutôt quun seul en particulier. On sait, aujourdhui, que certaines graisses et acides gras sont favorables, et que lhuile dolive contribue grandement à la santé du cur et des artères. Les poissons, eux aussi, avec le DHA et lEPA, jouent un rôle indéniable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, tout comme le vin à doses modérées ou tout simplement le raisin. Enfin, les fruits, et les vitamines quils contiennent, contribuent à réduire les problèmes cardiaques. La vitamine C et la vitamine E, notamment, toutes deux antioxydantes, ont un effet protecteur en réduisant le rôle néfaste des peroxydes lipidiques. Le nutritionniste Serge Renaud - qui fut par ailleurs le grand découvreur du rôle joué par le vin dans ce quon a appelé le paradoxe français - mena une étude dans un hôpital lyonnais, au début des années 90, sur deux groupes de trois cents malades cardiaques, lun soumis à un régime crétois intelligemment adapté aux habitudes alimentaires françaises, et lautre ne consommant que le régime prudent conseillé par la faculté dans ce genre daffections. Au bout de vingt sept mois, le groupe expérimental présentait une baisse des événements cardio-vasculaires de 80% comparé au groupe témoin. De plus, huit décès furent recensés dans le groupe suivant le régime crétois, pour vingt dans le groupe témoin. Il va sans dire que toutes précautions furent prises pour que les membres des deux groupes ne se rencontrent pas, bien que suivant exactement le même traitement. Seuls les régimes différaient, et pouvaient donc expliquer les différences de résultats. Il semble donc démontré que la diminution, dans des proportions très importantes, de viandes, de charcuteries, de beurre, de crème, et de graisses saturées, alliée à une franche augmentation des céréales, des légumes secs, des fruits, des légumes frais, et des graisses riches en acide linolénique, plus une légère augmentation des poissons et une consommation convenable de vin rouge, soit suffisante pour apporter un soutien plus que significatif aux traitements des maladies cardio-vasculaires, et sans doute pour assurer une prévention efficace vis à vis de ces mêmes pathologies. Et que dire, alors, des vertus dun régime crétois véritablement traditionnel ? Pour ladepte dune diététique totalement saine, cest à dire équilibrée, de provenance biologique et dune fraîcheur parfaite, les risques de maladies coronariennes sont de toute évidence plus réduits encore ! Mais, au-delà de nos connaissances diététiques modernes et de leurs applications pratiques, ce quapporte aussi le régime crétois, cest finalement le plaisir dune nourriture alléchante. Loin des ascèses alimentaires draconiennes, le repas traditionnel crétois, ou toute cuisine méditerranéenne sen inspirant au plan diététique, est des plus agréables et des moins coûteux ! Il pourrait donc tout à fait convenir au plus grand nombre, et remplacer avantageusement la déplorable mode des fast food qui, au contraire, est pourvoyeuse dinfarctus et autres problèmes de santé. Ce régime crétois est donc simple, frais, agréable, bon marché, et sain. Peut-on trouver mieux ? |
AVEZ-VOUS JAMAIS APPRECIE UN VIN BIO BIEN PRODUIT ET BIEN ELEVE ? PERSONNE
NE VOUS EN PARLERA MIEUX http://perso.wanadoo.fr/editions.utovie/pages/vinbio/html/ http://perso.wanadoo.fr/editions.utovie/pages/ |
s'il
vous plaît, |
http://www.europeanvegetarian.org/evu/french/news/news962/athletic.html
Il est rare qu'un livre sur la bonne et/ou la mauvaise bière n'évoque pas Pasteur. Néanmoins il vous est proposé de cliquer |