vendredi 29 août 2003

LES QUESTIONS

Pour qui est benoîtement ou pas, mais peut-être définitivement, au moins cette vie-ci (s'il y en a évidemment plusieurs), assis sur des certitudes apportées par des religions établies, il ne lui est pas nécessaire, - à ses yeux du moins - de se poser des questions, ni même de se prémunir de certains "dangers".

Mais le chercheur de vérité débutant qui ne se satisfait plus ou pas, pour une raison ou une autre, bonne ou mauvaise, avec les certitudes ecclésiales ou l'athéisme bouddhiste qui fait de plus en plus recette en Occident, lui, se doit probablement, à supposer même que rien n'est inintéressant à vivre pour une âme, d'éviter de tomber dans d'autres pièges de sectes qui n'ont pas encore réussi ou encore de gourous plus ou moins équilibrés et sages en mal de direction d'âmes, sinon d'adulation qui peuvent mélanger habilement psychi- atrie et métaphysique, sans que cela aboutisse forcément à un résultat dramatique et nuisible, mais proba- blement insatisfaisant. Même si ça peut finalement s'avérer un étape intéressante et moralement au moins enrichissante.

Les questions auxquelles il faut alors peut-être s'efforcer de répondre, dans le cadre d'une recherche individuelle qui, toutefois, modestement, ne rejette pas du tout les échanges avec d'autres plus ou moins célèbres, sont au moins celles-ci dessous.

La première série de questions concerne logiquement l'Ineffable, ou Dieu ou la Grande Conscience ou la Grande Energie ou tout autre appellation transcendant une perception mâle d'un être supérieur, si on ne rejette pas à priori son existence, ce qui dispense de chercher. Mais peut-être faut-il avoir répondu aux questions suivantes avant de solutionner celle de l'existence "divine", à bien différencier de la question de la Nature qu'on pourrait estimer inutile puisqu'il paraît logique de penser qu'il faut être "Dieu" pour expliquer "Dieu".

La seconde série de questions concerne tout ce qui tourne autour du concept fondamental de réincar- nation . La réincarnation est-elle une réalité et une réalité prouvée ? Si oui, quel est son sens, quand finit-elle ?

- Si oui, quelle furent mes vies passées, où serai-je quand je choisirai ma vie future et quelle est le meilleur choix ? - Certaine personnes de mon entourage actuel m'ont-elles déjà cotoyé peu ou prou dans des vies antérieures ?

La troisième série de questions semble devoir être : Les anges existent-ils et sont-ils susceptibles de nous aider dans notre évolution spirituelle ? - Les forces du mal existent-elles et sont-elles susceptibles de nous nuire dans notre évolution spirituelle ? - Les extra-terrestres existent-ils et sont-ils susceptibles de nous aider ou de nous nuire dans notre évolution spirituelle ? - D'autres entités encore existent-elles et sont-elles susceptibles de nous aider ou de nous nuire dans notre évolution spirituelle ? - D'ex et/ou futurs Terriens , dans le genre "Grands maîtres", existent- ils et, si oui, peuvent-ils jouer un rôle positif ou négatif dans notre évolution spirituelle ?

La quatrième série de questions semble devoir être : Qui était vraiment l'incarné Jésus dans la mesure où il figure dans pas mal de scénarii ésotériques ? Quel rôle a-t-il ou aurait-il encore dans l'évolution spirituelle de chacun ?

Que resterait-il à comprendre pour qui aurait des réponses solides et prouvées à ces questions ici pas vraiment hiérarchisée, pour autant qu'une compréhension totale n'est pas l'apanage de l'Ineffable seul ?

Sachant que ce sont là des questions qui, toutes ou en parties, sont l'objet de réponses plus ou moins détaillées et satisfaisantes de la part de groupe- ments plus ou moins ésotériques dont certains peuvent s'avérer totalement farfelus.

A chacun sa recherche, sachant que le proposant de ce site est-lui même modestement, surtout modestement, en recherche et sera probablement, entre autres, amené à reformuler irrégulièrement tout particulièrement ce texte-ci, au fur et à mesure de sa propre évolution spirituelle liée à des navigations sur la Toile, des lectures et des échanges satisfaisants ou décevants.

     

20.11.2002

 

 

 


" AIMER DIEU "
?


Essayer de répondre à cette question, suppose d'abord de vérifier que l' " émetteur " (qui écrit) comme le " récepteur " (qui lit) comprennent ces deux termes de manière absolument identique.

Convenons donc que derrière le vocable " Dieu " (avec une majuscule selon une convention dans un " Occident " qu'on le veuille ou non imprégné de culture chrétienne) il n'est pas question du vieillard à barbe blanche de l'iconographie chrétienne ; ni d'Allah irreprésentable pour les Musulmans, , ni de YWH (c'est à dire Yaweh, le Dieu des juifs) pas seulement irreprésentable, mais encore " inécrivable " (dans la totalité de sa prononciation). Ni même d'une des représentations ou appellations de la religion hindoue qui a amené de " doctes experts chrétiens " a écrire savamment que, dans son essence, la religion hindoue est polythéiste, alors qu'il s'agissait de représentations, parfois même sous forme partiellement ou totalement animale, de qualités possédées forcément par un Dieu considéré comme unique. Ce n'est pas non plus un être qui ne serait que mâle, ce qui n'en fait ni un être femelle ou hermaphrodite. Ni .. ni ..

Bref, Dieu, un Etre qui a précisément amené certains sages hindou et d'autres encore sur la planète à parler d'Ineffable, en sous-entendant plus ou moins donc " Irreprésentable ", auquel il faudrait logiquement être supérieur pour le "com-prendre" (au sens étymologique) ou le "con-naître" (toujours au sens étymologique " . Mais, quoiqu'il en soit un Etre source de tout, voire un être " en " qui nous sommes, ou encore plus complètement un Etre dont nous sommes inexplicablement un des innombrables " composants ", une des précieuses et irremplaçables partie. Pour ce qui s'estime " moniste " (et pas mooniste) et pas " dualiste ".

Quant à essayer de définir le mot " aimer ", paradoxalement, la chose est extrêmement délicate ou à nuancer quand on utilise la langue françaises en particulier. Et cela est peut-être plus compliqué et multi-compréhensible encore que lorsqu'on utilise le mot " Dieu ". Car la langue française, chacun le sait, même les étrangers l'apprenant, ne comporte en effet qu'un seul mot pour " aimer " .... Déjà un ou du poisson, mais aussi un spectacle, un paysage, un ouvrage, un écrit, un enfant, un ami, un amant, etc...

On " aime " tout en français, et même si on se limite aux humains, encore faudrait-il savoir si, quand on dit " Je t'aime ", on éprouve ce sentiment égocentriquement pour soi ou altruistement pour l'autre ; les deux pouvant être difficilement compatible, sauf si, et encore, aimer l'autre d'abord pour lui-même vous procure ensuite une satisfaction après tout légitime et naturelle.

Aimer un autre, serait-ce vouloir qu'il soit éternellement heureux ou , pour le moins, heureux jusqu'à ce qu'on le mette " dans le trou après lequel il n'y a rien " ? Pour un théiste, le bonheur suprême, c'est d'être " près de " Dieu parce que, toute sa ou ses vies, on s'est efforcé de lui être agréable, donc d'aimer les autres (créature humaine pour le moins de Dieu) , voire de se sacrifier pour au moins l'un d'entre eux, sinon plusieurs ou beaucoup, sinon tous. Ce qui suppose qu'on a essayé de réduire l'impact de ses défauts et de développer au maximum ses qualités, tout en cherchant à en bien savoir le plus possible pour être le plus efficace possible dans son amour, qui est aussi disponibilité à l'autre et oubli de soi ; au point même parfois d'aller jusqu'à le tuer, s'il le demande en toute connaissance de cause.

Le sens des deux mots étant maintenant sinon défini, du moins éclairé, peut-on, faut-il " aimer Dieu " ? .

Si on s'en tient à ce qui vient d'être évoqué, on ne peut vouloir, même en ne pensant qu'à lui et pas du tout à nous, rendre Dieu heureux ou plus heureux, car s'il ne l'était pas totalement, il lui manquerait quelque chose.


C'est un peu court ? Vous avez raison.
 Vous pourriez, s'il vous plaît,
m'aider à faire un peu plus long ?

Merci d'avance.
 

 

 

   

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