SPIRITUALITES
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lundi 12 janvier 2004

 

Je ne me donne pas le droit d'imposer mes idées...
J'étends par terre des tapis...
Libre aux visiteurs de s'y asseoir, de marcher dessus,
ou de passer à côté!"

Trouvé en naviguant

 

Quand quelqu'un vous dit qu'il a fait le/son maximum, c'est toujours un maximum mesuré à l'aune de sa générosité propre, c'est à dire de sa propre évolution spirituelle.

 

 

Considérons les problèmes
 comme autant d'occasions
 de grandir en sagesse.

 

VIVRE ICI ET MAINTENANT

Oubliant le passé immuable et ignorant le futur imprévisible il est sage de s'efforcer d'être,  sans effort, présent à son bref présent, ici et maintenant (dans la mesure où l'espace et le temps existent), en "intromersion " conscientisée au sein de l'Ineffable Unique, Omniprésent et Eternel.

 

 

Qu'on ait été choqué ou non par son aventure amoureuse avec Dalida ou, plus récemment, par son remariage avec sa jeune disciple Véronique Loiseleur, il n'en est pas moins incontestable qu'Arnaud Desjardins a joué et continue de jouer un rôle incontournable dans la vie spirituelle de beaucoup d'habitants de la France et des pays francophones.

Il paraît donc logique qu'un chercheur de vérité et de sagesse francophone se fasse une petite idée de la biographie et de la bibliographie de cet "ami spirituel" publié heureusement aussi en livres de poche plus économiques, mais parfois semblerait-il, bizarrement, à ce qu'il dit lui-même, sans que l'auteur ait le contrôle des première et quatrième de couverture.

http://www.nouvellescles.com/dossier/Desjardins/Impartial.htm

 

Ne pas regarder l'Ineffable en homme
 anthropomorphiquement
mais regarder l'homme en l'Ineffable
 destiné à  "s'ineffabiliser" en Lui

 

 

 

FAUT-IL
"AIMER DIEU"
?

Essayer de répondre à cette question, suppose d'abord de vérifier que l' " émetteur " (qui écrit) comme le " récepteur " (qui lit) comprennent ces deux termes de manière absolument identique, ou au moins veulent bien partir d'une acceptation commune posée comme hypothèse.

Convenons donc, si vous le voulez bienj, que derrière le vocable " Dieu " (avec une majuscule selon une convention dans un " Occident " qu'on le veuille ou non imprégné de culture chrétienne) il n'est pas question du vieillard à barbe blanche de l'iconographie chrétienne ; ni d'Allah irreprésentable pour les Musulmans, , ni de YWH (c'est à dire Yaweh, le Dieu des juifs) pas seulement irreprésentable, mais encore " inécrivable " (dans la totalité de sa prononciation). Ni même d'une des représentations ou appellations de la religion hindoue qui a amené de " doctes experts chrétiens " a écrire savamment que, dans son essence, la religion hindoue est polythéiste, alors qu'il s'agissait de représentations, parfois même sous forme partiellement ou totalement animale, de qualités possédées forcément par un Dieu considéré comme unique. Ce n'est pas non plus un être qui ne serait que mâle, ce qui n'en fait ni un être femelle ou hermaphrodite. Ni .. ni ..

Bref, Dieu, un Etre qui a précisément amené certains sages hindou et d'autres encore sur la planète à parler d'Ineffable, en sous-entendant plus ou moins donc " Irreprésentable ", auquel il faudrait logiquement être supérieur pour le " com-prendre " (au sens étymologique) ou le con-naître (toujours au sens étymologique " . Mais, quoiqu'il en soit un Etre source de tout, voire un être " en " qui nous sommes, ou encore plus complètement un Etre dont nous sommes inexplicablement un des innombrables " composants ", une des précieuses et irremplaçables partie. Pour ce qui s'estime " moniste " (et pas mooniste) et pas " dualiste ".

Quant à essayer de définir le mot " aimer ", paradoxalement, la chose est extrêmement délicate ou à nuancer quand on utilise la langue françaises en particulier. Et cela est peut-être plus compliqué et multi-compréhensible encore que lorsqu'on utilise le mot " Dieu ". Car la langue française, chacun le sait, même les étrangers l'apprenant, ne comporte en effet qu'un seul mot pour " aimer " .... Déjà un ou du poisson, mais aussi un spectacle, un paysage, un ouvrage, un écrit, un enfant, un ami, un amant, etc...

On " aime " tout en français, et même si on se limite aux humains, encore faudrait-il savoir si, quand on dit " Je t'aime ", on éprouve ce sentiment égocentriquement pour soi ou altruistement pour l'autre ; les deux pouvant être difficilement compatible, sauf si, et encore, aimer l'autre d'abord pour lui-même vous procure ensuite une satisfaction après tout légitime et naturelle.

Aimer un autre, serait-ce vouloir qu'il soit éternellement heureux ou , pour le moins, heureux jusqu'à ce qu'on le mette " dans le trou après lequel il n'y a rien " ? Pour un théiste, le bonheur suprême, c'est d'être " près de " Dieu parce que, toute sa ou ses vies, on s'est efforcé de lui être agréable, donc d'aimer les autres (créature humaine pour le moins de Dieu) , voire de se sacrifier pour au moins l'un d'entre eux, sinon plusieurs ou beaucoup, sinon tous. Ce qui suppose qu'on a essayé de réduire l'impact de ses défauts et de développer au maximum ses qualités, tout en cherchant à en bien savoir le plus possible pour être le plus efficace possible dans son amour, qui est aussi disponibilité à l'autre et oubli de soi ; au point même parfois d'aller jusqu'à le tuer, s'il le demande en toute connaissance de cause.

Le sens des deux mots étant maintenant sinon défini, du moins éclairé, peut-on, faut-il " aimer Dieu " ? .

Si on s'en tient à ce qui vient d'être évoqué, on ne peut vouloir, même en ne pensant qu'à lui et pas du tout à nous, rendre Dieu heureux ou plus heureux, car s'il ne l'était pas totalement, il lui manquerait quelque chose.

C'est un peu court ? Vous avez raison. Vous pourriez, s'il vous plaît, m'aider à faire mieux

Grand merci d'avance.

 

 

 

 

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