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| Remarque initiale : Il y a sur la Toile (référencés sur ce site-ci parfois) d'excellents sites sur les hindouismes. Il n'est donc pas question ici de faire double emploi. Mais bien d'ajouter des réflexions personnelles faillibles qui susciteront peut-être des réactions et échanges intéressants |
LE POLYTHEISME HINDOU On lit souvent que les hindous et même plus généralement beaucoup d'Indiens (de l'Inde) sont polythéistes, c'est à dire qu'ils prient et/ou adorent plusieurs dieux. Si c'est peut être le fait de la "masse popu- laire", il ne semble pas que ce soit le cas des '"élites réellement cul- tivés" ..... sur leur religion s'entend; car, chez eux comme chez nous, il y a des intellectuels diplômes et réputés qui n'ont presque rien lu sur les fondements de la religion que certains pratiquent (même très) régulièrement. . En fait ils "révèrent" un seul et unique Dieu (mais) sous divers de ses aspects ou qualités ou encore "fonctions" et, pour faire bonne mesu- re ou encore par prudence,, parfois sous des aspects féminins. Ce qui est très logique. Même si nous avons tous tendance, femmes et athées inclus, à penser Dieu ou dieu au masculin, avec ou sans barbe blan- che. Mais il est vrai que nous avons tout autant de difficultés, sinon plus, à nos représenter l'androgynie (un être femme et homme à la fois), même physiquement, et a fortiori psychiquement. Mais ce n'est pas un raison de parler de polythéisme. Les catholiques ne sont pas "polymaristes", et pourtant ils invoquent la "vierge Ma- rie", "mère (de l'unique fils) de Dieu"", sous de très nombreux voca- bles liés à des lieux, à des vertus, à des états d'âmes, etc. Y'a pas même une Notre Dame des Motards ? Même Jésus, chez les catholiques pour le moins, est prié sous divers aspects : Sacré-Cœur, Saint-Rédempteur, Christ-Roi; et on n'a pourtant jamais écrit que les catholiques étaient polythéistes; même s'ils invoquent la Sainte Trinité, puisque c'est, depuis ce qu'en ont décidé des Conciles (aux pratiques souvent douteuses et à la régularité de convocation qui ne l'était pas moins) ) un seul Dieu en trois personnes. Rappel : l'auteur de ces lignes n'a rien d'un (respectable) athée et il est intuitivement absolument certain que l'Ineffable Est. |
DES GRANDS NOMS ET SAGES On les trouvera évoqués par ailleurs, sachant que l'Inde étant le pays non athée le plus peuplé du monde, il était normal qu'on y trouve proportionnellement aussi le plus de charlatans de tous poils se prétendant "éveillés" ou mieux encore, et exploitant habilement le "culte" des gourous et des sanyassins (chercheurs) et des moines qui imprègne l'Inde depuis des millénaires des plus riches aux plus pauvres. |
| A quand des Sages Maîtres - hom me ou femme - de l'hindouisme (dont vient le "bouddhisme") se réincarnant aussi dans des corps occidentaux, donc aussi européens, proposant des vérités non dogmatiques sages et monothéistes, sinon carrément et uniquement "théo-monistes" communes à toutes les âmes du vaste Univers infini ? |
La Bhagavad Gîta
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Si on revendique une appartenance à une religion plus ou moins ancienne ou même à une secte plus ou moins récente qui vous fait estimer, avant tout, que vous devez corriger vos défauts, développer vos qualités, avoir un train de vie qui n'insulte pas la misère mondiale et aider dans la mesure de vos moyens ceux qui vous appellent à l'aide, quels que soient les fondements de cette religion ou de cette secte, et que vous vous efforcez réellement sincèrement et sereinement de vivre ainsi, sans prosélytisme, peu (m')importe. La société ne saurait en pâtir, bien au contraire. |
. IL EST EVIDENT QUE des femmes et des hommes s'efforcent sincèrement de vivre cette religion; mais il ne leur est pas facile de ne pas être victime,et/ou de maîtriser 'un poison et une béquille. Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés. La béquille, ce sont les rites en tous genres que beaucoup d'autres qu'eux - les sincères ci-dessus évoqués - non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la religion qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité, mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts. |
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