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LES |
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Remarque initiale : Il y a sur la Toile (référencés sur ce site-ci) d'excellents sites sur les christianismes. Il n'est donc pas question ici de faire double emploi. Mais bien d'ajouter des réflexions personnelles faillibles qui susciteront peut-être des réactions et échanges intéressants |
LES EXEGETES On appelle "exégètes" les savants biblistes dont les méthodes d'investigation de la Bible sont les mêmes que pour tout document ancien. Suivant leurs disciplines, ils s'attachent surtout à l'histoire, aux genres littéraires, à la sociologie ou l'analyse matérialiste (dans ce cas, ils analysent surtout le milieu dans lequel le texte a pris naissance et cherchent quel pourrait en être l'auteur). D'autres lisent le texte tel qu'il nous est donné et s'attachent donc surtout "à ce que dit le texte". Actuellement les chercheurs font davantage l'"analyse narrative", c'est-à-dire le texte en tant que récit à partir duquel les lecteurs réagissent selon leur tempérament et leur culture. Chercher le sens du texte, l'étudier, c'est s'inspirer des diverses exégèses qui nous apportent chacune des richesses. |
De
nombreux groupes religieux s'appuient sur quatre
évangiles, les actes (officiels dits) des apôtres et
des épitres d' "apôtres", dont surtout Paul
de Tarse. Ces groupes considèrent donc Jésus de
Nazareth, dit (pas par lui, mais plus tard par certains
de ses apôtres) le Christ, comme fils unique de Dieu, à
la fois homme et Dieu, ressuscité après sa mort en
croix (en T probablement en fait ). A la différence de certains "intellectuels chrétiens" qui ne semblent pas l'avoir fait, quand on lit des ouvrages exégétiques (c'est à dire écrit par des spécialistes - chrétiens ou non - de l'analyse de l'authenticité et de l'historicité des textes dits canoniques ou non et de leurs traduction) et si on ajoute à ces lectu- res celles sur l'histoire authentique des Papes et des églises en général, on est forcément amené à se poser des questions, sinon sur l'existence du Jésus le plus connu, du moins sur la quantité et la réalité des faits et paroles ayant entraîné cette connaissance et cette foi. Bien des dogmes de l'église catholique en particulier, qui s'affirme la plus fidèle au message de Jésus, sont avant tout le fruit de magouilles ou d'obséquiosités politiciennes. Quant à la vie de beau- coup de papes, elle est si peu chrétienne qu'il paraît pour le moins surprenant que Dieu ait vraiment "soufflé" aux différents types successifs d'électeurs et finalement cardinaux (eux-mêmes trop souvent pas très "catholiques") de tels "grands pécheurs" pour le représenter et être le vicaire du Christ-Jésus sur Terre. |
Un incontournable de la Réforme |
LA SOUS-INFORMATION Certains catholiques et autres chrétiens très sincères s'étonnent parfois, même sans condescendance, de la dénonciation que font d'anciens catholiques, ayant parfois pourtant fait des études poussées en séminaires, qui, sans être devenus athées, ce qui fut pourtant parfois le cas de prêtres et même de professeurs de grand séminaire, voire avec une foi profonde en l'existence de Dieu, "brûlent ce qu'ils ont adoré", mais en toute liberté, eux. C'est probablement une question de lectures en nombre insuffisant d'ou- vrages rédigés par des exégètes (parfois même chrétiens), des historiens et autres chercheurs scientifiques sereins et nullement agressifs. Répétons-le, avec modestie et sans agressivité non plus, ni intention de blesser, et sans prosélytisme non plus, (en ex-petit et grand séminariste tout de même), tout come la vie des papes et des "pères de l'Eglise", l'histoire "politicienne" des dogmes est édifiante. Et un catholique sincère qui, si seulement c'est le cas, n'en a lu que des versions brè- ves écrites par des auteurs "bien pensants", ne peut pas honnêtement porter un jugement, fut-il aimable sur le refus serein eet paisible de la foi catholique de ses ex-coreligionnaires. |
Ah si
seulement on pouvait prouver
que c'est bien Dieu ou Allah ou Yahwe
qui a inspiré, sinon écrit,
le livre sacré de chaque religion monothéiste,
on pourrait peut-être éventuellement admettre
qu'on tue les âmes et/ou les corps
en son nom
HELAS Les
"Bibliomanes" peuvent être dangereux; |
Quelle explication donnent les christianismes au fait de l'extrême variété des sorts, et en particulier au fait que des êtres mènent une vie misérable - ressentie douloureusement comme telle par eux-même - depuis leur naissance, voire leur conception, jusqu'à leur mort qui survient plus ou moins longtemps après ? |
Force est d'admettre que, par delà les angéliques propos oecuméniques de circonstance, à l'occasion de la bonne vieille semaine de l'Unité des églises ("dans la mienne" qui est la seule bonne évidemment) en particulier, mi janvier de chaque année, les plus tolé- rants des membres des différentes églises chrétiennes ont, néan- moins, de la qualité de la foi des membres des autres églises chrétiennes une idée ......... qui interroge. |
PARTICULIEREMENT INTERESSANT
http://srg.hereses.chez.tiscali.fr/fabrication%20d'un%20texte%20sacr%E9.htm.htm
linfluence cachée des croyances Olivier Clerc INTRODUCTION 1 - PASTEUR : LE BON BERGER, LE
NOUVEAU SAUVEUR 3 - MEDECINE MESSIANIQUE, MEDECINE FAUSTIENNE 4 - LETERNEL RETOUR DES PEURS ATAVIQUES CONCLUSION POSTFACE
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TOUT FOUT L'CAMP Il n'y a même pas cinquante ans, les prètres, du haut de la chaire ou au catéchisme, affirmaient que les quatre évangiles retenus comme canoniques, (alors qu'il y en avait beaucoup d'autres aussi intéressants en soi, voire édifiants ) avaient effec- tivement été initialement écrits par l'apôtre Matthieu, le receveur d'impôts, l'apôtre Jean, le (plus jeune) disciple que Jésus aimait (sans qu'il faille y voir homosexualité évidemment), Luc, le compagnon de Saul de Tarse devenu Saint- Paul sensé être aussi le rédacteur des Actes des Apôtres tout aussi canoniques et Marc, le compagnon de Céphas, devenu Saint-Pierre. Depuis, en ce début du XXI° siècle, après les manuscrits de la Mer morte, les recherches diverses , l'ordinateur et autres moyens de communication aidant, même les exégètes les plus soumis au pape admettent que ce n'est absolument pas le cas, même probablement pas "de très loin". Déjà embêtant pour la permanence de la crédibilité du message et surtout de l'Institution qui le porte qui s'estime la plus, sinon la seule, fidèle à Jésus. Mais voilà que des historiens et/ou exégètes, même chrétiens, même catholiques, constatent que la majorité des citations de l'ancien testament ont été "torturées "pour coller au message qu'on voulait faire passer, que pas mal des paroles mises dans la bouche de Jésus étaient déjà dans des textes de ce qu'on appelle l'Ancien testament (aux divers livres eux-mêmes très "suspects") ou encore étaient déjà dans les écrits des plus ou moins mystérieux Esséniens, que certaines références historiques ou géographiques reprises dans les Evangiles ne tiennent pas la route, et encore que certains faits de la vie de jésus, pour ne pas parler des miracles, y compris les derniers jours avant sa mort (réelle ou du moins enseignée), ou juste après, sont incompatibles avec les "sacro-saintes" pratiques romaines ou juives. Dès qu'on a un minimum d'esprit critique, ça interroge, même, voire surtout, quand on reste profondément théiste. |
Si on revendique une appartenance à une religion plus ou moins ancienne ou même à une secte plus ou moins récente qui vous fait estimer, avant tout, que vous devez corriger vos défauts, développer vos qualités, avoir un train de vie qui n'insulte pas la misère mondiale et aider dans la mesure de vos moyens ceux qui vous appellent à l'aide, quels que soient les fondements de cette religion ou de cette secte, et que vous vous efforcez réellement sincèrement et sereinement de vivre ainsi, sans prosélytisme, upeu (m')importe. La société ne saurait en pâtir, bien au contraire. |
A UNE LETTRE PRES Tous ceux qui ont un minimum de culture évangélique ont entendu parler du chameau qui passerait plus facilement qu'un riche dans le royaume des cieux à travers le châs d'une aiguille; et il doit y avoir encore de bons vieux prêtres ou même des jeunes (là où on en trouve encore) qui citent ce passage, voire le développent longuement, dans le genre "Ca étonne, mais il y avait certainement un chameau qui passait pas loin quand Jésus s'est exprimé ainsi" La réalité semble tout autre : il n'y aurait qu'une voyelle, en effet, de différence, dans la langue initiale de rédaction d'un des évangiles, entre chameau et corde d'amarrage de bateau. Un moine copiste ou même un simple laïc recopieur peut aussi avoir la vue basse. Quand on apprend cela, on se dit qu'il est tout de même effecti vement plus logique et contextuel de parler de "grosse corde" que de chameau à propos d'un châs d'aiguille. Combien de choses même les plus intellectuels des chrétiens, et même des prêtres et pasteurs et popes ont-ils avaler sans faire preuve d'aucun esprit critique et/ou dans l'ignorance de ce qui est incontestablement sûr du contexte historique, mais contraire aux discours des églises chrétiennes unanimes ou non ? |
LES TEMOINS DE JEHOVAH La façon dont les médias parlent du refus des tranfusions sanguines par les Témoins de Jéhovah est souvent au moins aussi obtuse que les dits Témoins dont les références et justifications bibliques sont plus que discutables. D'abord de grands progrès - encore probablement insuffisants - ont été fait au niveau de la connaissance des composants du sang et, les scandales et le SIDA aidant, on ne transfuse plus en 2002 de la même manière simplificatrice et parfois iatrogène qu'il y a seulement quelques années. Ensuite la puissance financière aux USA des Témoins de Jéhovah leur a permis de financer des recherches et expérimentations qui ont abouti à une réduction importante, sinon totale, des transfusions sanguines, y compris dans des opérations à coeur ouvert. Mais, alors que les Témoins de Jéhovah le savent, un chirurgien français inculte ne sait que répondre "Impossibilité et obscurantisme". Ensuite encore le meilleur sang - en théorie - quand l'intervention est programmée et la transfusion probablement ou sûrement nécessaire, c'est celui du patient lui-même stocké à l'avance. Ce qui se fait insuffisamment Enfin il y a longtemps que les médecins et chirurgiens consciencieux et ouverts connaissent le serum de Quinton. Transfusion sanguine ? Prudence. |
PRECIEUX FLAVIUS Plus aucun éxégète n'ose affirmer que n'ont pas été rajoutées après coup les trois ou quatre lignes où l'hisitorien judéo- romain Flavius Joseph, ex-rebelle devenu bon Romain à la fin du premier siècle, déclarent que Jésus était "un homme juste s'il en est". Et pourtant avec una vague phrase de Pline le jeune, c'était un des seuls mini-textes d'origine non chrétienne sur lesquels s'ap- pu yait la hiérarchie chrétienne pour prouver "objectivement" l'existence de Jésus. De fait, il est fort probable qu'un Jésus a repris et préché autour de lui un message d'amour d'inspiration essénienne et a eu des disciples. Mais,avec un minimum d'esprit crique ni anticlérical, ni athée, il est de plus en plus difficile, non obstant l'ar dent et fougueux prosélytisme - parfois "psychanalysé"- de Paul de Tarse, d'aller beaucoup plus loin. Et qu'aurait-ce été sans le renfort essentiel et "fondamental" (au sens propre) de l'Empe- teur Constantin en particulier, après bien des luttes et diatribes intestines dont on peut dire qu'elles perdurent encore feutrées ou non et qu'elles connurent des moments vraiment peu édifiants qu'on aurait bien de la misère à expliquer .... quand seulemnt on en a entendu parlé doctement. Le bien connu "C'est parce que ce n'était que des hommes comme tout le monde" est un peu court, non ? |
TRONC COMMUN Il semble bien qu'il en est des bouddhismes et des islamismes comme des christianismes et leurs succédanés divers : la majorité des adeptes, ceux considérés comme intellectuels et cultivés inclus, ignorent ou préfèrent ignorer, pour diverses raisons, la réalité historique plus ou moins connue et connaissable, tant en ce qui concerne le fondateur, ses prédécesseurs que ses successeurs et leur entourage, ainsi que leurs actions bassement matérielles ; comme ils ignorent l'existence de plus ou moins discrets adeptes qui ont transcendé ou en contemporains, transcendent la doctrine théorique pour ne retenir et s'efforcer de vivre modestement que la " substantifique moelle ". Le jour
souhaitable où l'ignorance historique et/ou exégétique
décroît sensiblement, alors, trois voies se
présentent, plus que s'imposent, puisqu'il ne peut y
avoir que liberté, et surtout pas " robot attitude
" :
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. IL EST EVIDENT QUE des femmes et des hommes s'efforcent sincèrement de vivre l'une ou l'autre des conceptions métaphysiques ci-dessus évoquées; mais il ne leur est pas facile de ne pas être victime de et/ou maîtriser un poison et une béquille. Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés. La béquille, ce sont les rites en tous genres que beaucoup d'autres qu'eux - les sincères ci-dessus évoqués - non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la religion qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité, mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts. |
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