LESBOUDDHISMES

Et si la meilleure façon de soigner la célèbre blessure de la célèbre flèche c’était précisément de s’interroger sur les intentions de l’Archer qui a pu, en blessant, vouloir ainsi interrompre un cheminement de perdition ?

PREUVES TIBETAINES
de la réincarnation

Même s'il y a eu quelques "bavures", et même une très grosse actuellement avec les deux karmapas (cf par ailleurs ou avec un moteur), dans la majorité des cas, il y aurait de fortes preuves qu'un vénérable lama bouddhiste se réincarne.

Le vénérable lama de gauche se serait réincarné
dans le futur vénérable lama de droite.
Libre à vous de ne pas le croire évidemment.

UNE PRATIQUE BOUDDHISTE PARTICULIERE
Les textes de protections.

Dans les pays bouddhistes, on écoute des textes de protection afin d'éviter les maladies ou les dangers, écarter l'influence des êtres malveillants, obtenir la protection et la délivrance du mal, et favoriser la santé, la prospérité, et le bien-être général. Ce sont des paritta.

http://franckalleron.free.fr/protection.html

Les bouddhismes poussent théoriquement très loin la sagesse;
mais pas au point d'avoir la sagesse de reconnaître la Sagesse.

TRONC COMMUN

Il semble bien qu'il en est des bouddhismes et des islamismes comme des christianismes et leurs succédanés divers : la majorité des adeptes, ceux considérés comme intellectuels et cultivés inclus, ignorent ou préfèrent ignorer, pour diverses raisons, la réalité historique plus ou moins connue et connaissable, tant en ce qui concerne le fondateur, ses prédécesseurs que ses successeurs et leur entourage, ainsi que leurs actions bassement matérielles ; comme ils ignorent l'existence de plus ou moins discrets adeptes qui ont transcendé ou en contemporains, transcendent la doctrine théorique pour ne retenir et s'efforcer de vivre modestement que la " substantifique moelle ".

Le jour souhaitable où l'ignorance historique et/ou exégétique décroît sensiblement, alors, trois voies se présentent, plus que s'imposent, puisqu'il ne peut y avoir que liberté, et surtout pas " robot attitude " :
. soit une poursuite paresseuse de la pratique plus ou moins ardente pour diverses raisons
. soit l'abandon de toute préoccupation métaphysique au profit d'un matérialisme égocentrique finalement vain et stérile
. soit un choix plus ou moins rapide et intense de la transcendance sus-évoquée aboutissant à un fond commun et à une métaphysique épurée, totalement indépendante mal résumable en trois points :

1/ Il y a une Source éternelle omnisciente de fait ineffable
2/ Notre esprit ou âme En vient pour s'instruire et s'enrichir (au sens moral seulement évidemment) par des réactions libres, mais qui doivent un jour ou l'autre être positives, à l'issue desquelles l'esprit se fond " à nouveau " dans cette source.
3/ Ce cheminement " élévateur " de l'esprit nécessite plusieurs vies ; une preuve complémentaire étant qu'autour de soi beaucoup ont une existence plus ou moins longue, banale parfois, ou encore plus ou moins douloureuse, durant laquelle les préoccupations métaphysiques sont quasi totalement, sinon totalement ignorées.

POINT DE VUE BOUDDHIQUE
"autorisé"

.... Sachez quand même que l'océan d'énergie dans lequel nos agrégats de conscience flottent comme du plancton, ne sont pas limités à un granule nommé planète terre, mais que l'univers est constitué de milliards de granules, lesquels font partie de supers univers qui, eux-mêmes font partie de structures encore plus grandes. Nous entrons là dans le mystère du cosmos. Et dans cette infime poussière cosmique que représente la Terre, quelle place peut avoir ce mammifère qui s'appelle "homo sapiens" et qui prétend penser. La question est " Est-ce qu'il pense vraiment ou bien y a-t-il en lui un mécanisme de pensée qu'il ne maîtrise pas et qui lui donne l'illusion d'un moi ?".

... Ce qui est "réincarné" dans le Dalaï-lama et autres tulkous, c'est un principe énergétique conscient..

.... La notion de Dieu créateur n'est pas développée dans le bouddhisme. Mais elle n'est pas rejetée pour autant. Si des maîtres "réputés" disent le contraire qu'ils retournent méditer ou qu'ils relisent les textes fondamentaux

.... Le bouddhisme est une religion et une philosophie. Vouloir considérer l'un ou l'autre de ces aspects séparément est une erreur. Le terme religion vient du latin "Religare" qui signifie simplement "relier à". Une religion qui relie l'homme terrestre à l'homme cosmique, c'est possible.

N.B. S'agit-il là d'une version épurée d'un bouddhisme oécuménique ?

IL EST EVIDENT QUE

des femmes et des hommes s'efforcent sincèrement de vivre l'une ou l'autre des conceptions métaphysiques ci-dessus évoquées; mais il ne leur est pas facile de ne pas être victime,et/ou de maîtriser un poison et une béquille.

Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés.

La béquille, ce sont les rites en tous genres que beaucoup d'autres qu'eux - les sincères ci-dessus évoqués - non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la philosophie qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité, mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts.