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C'est du long, mais c'est du bon

ALSACE
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Sans renier ma culture ch'timie,
ni mes quatre arrière-grands parents flamands,
dont je suis aussi très fiers,
de coeur je me sens  tout de même avant tout
un Alsacien émigré

Né à Tourcoing (Nord), dans la troisième ville en importance de population de l'agglomération lilloise qui compte maintenant plus d'un million d'habitants, comme mon père et mon grand père, il n'en est pas moins vrai que, sagement ou non, je me sens extrêmement attaché à la terre de mes aïeux, dans le centre gauche du Haut-Rhin, dont la préfecture est Colmar, un peu en dessous de Guebwiller aux pieds immédiats des Vosges.

Et je porte dans mon coeur la petite commune-berceau connue la plus anciennes de tous les porteurs de notre patronyme sous ses six graphies, Wattwiller

Heim (Henri) GLENZLIN était maître des bains à cette date. Une "ancienneté" d'ascendance alsacienne "pure souche" que beaucoup de Haut-Rhinois et de Bas-Rhinois actuels ne peuvent pas revendiquer.

Ensuite nous chérissons  tout particulièrement la plus petite commune d'Hartmannswiller (ci-dessous) que nous avons longtemps considéré comme le berceau avant qu'un amateur local très éclairé, le professeur d'anglais Denis Ingold Denis, nous transmette donc une de ses découvertes nous faisant remonter sur Wattwiller en 1436, puis durant l'année  2003 en 1429 donc.

Dans cette commune on trouve toujours des descendants, mais sous l'orthographe GLAENTZLIN. Alors qu'il y a des GLENTZLIN que nous connaissons à Guebwiller, entre autres,

Hartmannswiller et, tout au fond, Wuenheim

En troisième lieu vient très vite le village mitoyen de Wuenheim dont mon aïeul, Jean, Hartmannswillerois donc de naissance, devint le premier "ludi magister", une sorte d'instituteur de l'époque vers 1725, après son remariage avec une fille du village.

Son fils Simon fut le second instituteur et aussi mon aïeul. Dans cette commune on trouve encore une GLENTZLIN et des descendants de Glaentzlin d'Hartmanswiller.

 

 Mais c'est d'Issenheim où il était né en 1849 et qui n'est séparé de Wuenheim que par Soultz (où j'ai habité quelques mois en 1973) que s'expatria mon arrière-grand-père, Jean-Baptiste avec son épouse, son premier fils et deux filles, pour venir travailler comme ouvrier, puis cadre dans le textile à Tourcoing où il fut contraint de demander paradoxalement sa "naturalisation" (vu que l'Alsace, en 1870 était devenue malheureusement allemande et qu'il n'avait pu "opter" tout de suite étant soutien de famille de sa mère et de sa demi-soeur).

De toute façons, quoique ce ne soit ici, ni un reproche, ni un regret, même si je le voulais, mais l'Ineffable sait si je ne le veux pas, mon nom à l'orthographe et à la prononciation particulièrement particulières, et même très rares en Alsace, m'empêcherait de renier mes origines; quoiqu'on m'ait parfois demandé si je n'étais pas d'origine allemande, un pays où j'ai des amis. Alors que ça présente parfois un avantage, mais parfois un inconvénient qu'on ait déjà remarqué ou retenu "un nom compliqué qui sonnait à peu près comme cela".

 

Mais comme dit aussi ci-dessus

Tourquenio et fir ed l'ête

http://www.ville-tourcoing.fr

 

 

 

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