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LE SAVIEZ-VOUS ?

SPORT, est originellement le mot anglais désignant l'amusement, le jeu, emprunté à l'ancien français desport, lui-même tiré du verbe se déporter, c'est à dire s'amuser.

N.B. Où est notre bonne vieille culture physique ou gymnastique avec ses parcours de santé qui ne présentait pas tous les travers dénaturants, croissants, irrationnels, dopants et finalement hyper-scandaleux des sports actuels.

Le foot

Non seulement des gens peu fortunés claquent des sommes conséquentes pour aller voir des vedettes très souvent payées à prix d'or plus ou moins performantes; mais encore beaucoup de celles-ci s'efforcent d'être résidentes dans des paradis fiscaux en augmentant encore ainsi les impôts de leurs supporters grégaires et/ou en réduisant - même si c'est de très peu - la masse des subventions disponibles.

Un seul fait suffit à démontrer que le foot ne saurait être un loisir intelligent et encourageable : les agressions de plus en plus nombreuses des arbitres lors de matches des petits clubs de village.

Et quand on pense que des rencontres ministérielles européennes ont été et seront encore abrégées pour pouvoir regarder des matches de foot .....

Qu'on cesse donc d'imposer à tous les téléspectateurs des introductions de journaux télévisés sur un match de foot ? Même si de hauts personnages de l'Etat - ce qui ne prouve rien - sont footeux, malheureusement pour le pays, c'est aussi démago que méprisant et insultant pour ceux qui ont le bon sens de n'être pas des "footeux".

N.B. Oui, vraiment, comme toute analyse critique des propos ci-dessus , tout autre point de vue est évidemment le très bienvenu, a fortiori s'il est solidement argumenté.

Les sports collectifs

Les sports collectifs consistent toujours à gagner contre les autres, ce qui est la porte ouverte à toutes les tentations. Mais il y a un seul sport collectif qui, tout en regrettant cela, semble défendable, c'est le volley-ball. Il suppose intelligence, souplesse et sens du jeu collectif. Les adversaires sont intouchables. Chacun occupe successivement toutes les positions.

Même s'il nécessite le sens du jeu collectif, ce qui suppose un certain degré d'intelligence, le rugby est-il vraiment beaucoup plus qu'un sport de brutes ? On pourrait diplomatiquement préférer "viril" certes; mais n'y-a-t-il pas des façons plus utiles à l'intérêt général d'exprimer et de démontrer, si besoin, sa forme, son courage et sa virilité ?

LES SPORTS INDIVIDUELS

Quant on y réfléchit un tout petit peu "Plus haut, plus vite, plus loin" ne peut mener qu'à des limites infranchissables, et donc à une impasse.

Pour les atteindre, ça fait déjà un certain temps qu'on a recours à des "traitements" de moins en moins innocents, pendant que certains des encadrants appliquent aussi et avec brio et tenacité la sus-évoquée devise olympique, mais à l'argent et aux honneurs; un certain Samaranch ayant atteint dans ce domaine le statut de super-champion ..... à l'aide de bien des complices au sein du CIO.

L'handisport est-il plus estimable ?

Marcher, de temps en temps trotter sans que ça devienne un besoin obsessionnel comme une drogue , parfois pousser une pointe, c'est quasiment indispensable au cœur et au corps, et effectivement ne pas pratiquer ce sport-là qui ne nécessite ni argent, ni équipement coûteux, ni spectateurs, ni victoire sur tout autre, peut nuire gravement à la santé.

Mais s'il s'agit de démontrer sa volonté, sa persévérance dans l'effort et son courage, il est des dizaines d'occasions beaucoup plus nobles et probantes.

LA CHASSE

Y a -t-il une façon plus simple et courte d'argumenter avec les chasseurs que

Chasser quand ce n'est pas pour ne pas mourir de faim, si seulement le carnivorisme est bon pour l'homme, est-ce autre chose que s'offrir le plaisir de tuer ? A supposer qu'une "régulation" s'impose parfois parce que scientifiquement fondée, n'y-a-t-il pas une autre méthode plus sûre encore et aussi "foudroyante" et rapide qui ne consiste pas à (s') offrir le plaisir de tuer ? Quitte à tirer depuis un hélicoptère ?

Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?

Qui fabriquera un jour, comme substitut, pour traitement du vice ou de l'irréflexion, un "fusil" comprenant uniquement un appareil photo (monter avec une crosse vraie et un canon fictif et évidemment une vraie gâchette) dont la lentille comporterait une croix qu'on retrouverait donc sur la photo une fois développée ?

NB. La dernière (lors d'un dialogue serein) : "Je ne tue pas pour moi, mais pour ne pas décevoir mon chien dont la durée de l'arrêt est splendide et admirable. Cette bête ne comprendrait pas. " Plus con que ça on meurt, non ?

Comment peut-on être assez con - il n'y a pas d'autre mot - pour appeler et continuer d'appeler "noble art" ce lamentable spectacle pour abrutis arriérés dont le but réel consiste à taper sur la gueule d'un autre pour le rendre inconscient; ce qui amène parfois sa mort ou au moins accroît parfois sa débilité déjà pas mal avancée dès le départ.

LE SKI

Je veux bien que pendant que des SDF mendient à genoux dans les allées piétonnes enneigées des villes, d'autres estiment légitimes et indispensables de se payer le luxe d'une semaine de ski; mais au moins qu'ils aient la décence d'assumer l'intégralité de la "casse" éventuellement engendrée, en ne la faisant pas payer par la sécu que même les plus mal payés alimentent avec leurs cotisations dès qu'ils ont la chance d'avoir un modeste emploi. Et par intégralité il faut aussi entendre le financement de leur remplacement au boulot, a fortiori si celui-ci les rend très utile - théoriquement - au public.

Quant aux champions leur sport ne consiste-t-il pas surtout à rechercher une vitesse totalement insensée ? Mis à part souvent le ski de fond amateur qui, à petites doses raisonnables, fait probablement du bien à l'organisme, mais pas forcément au portefeuille pour les non-autochtones

Aucun écolo conséquent, i-e capable de réfléchir un tout petit peu à toutes les conséquences négatives, ne peut être favorable au ski et à tout ce qui tourne autour des sports d"hiver, y compris l'exploitation d'une partie du personnel et le surendettement de la majorité des communes.

Exception : le ski de fond sans compétition

Je me suis inscrit aux Athlétiques Anonymes,
comme d'autres aux A1cooliques Anonymes,
quand j'ai réalisé que la plupart des gens
auxquels j'allais à l'enterrement
faisaient régulièrement
du sport
:8-)))))))))))))))))))

ADMIRABLE ET IMITABLE ?

Aucun « dit-exploit dit-sportif »n’est admirable, qu’il mette ou non en jeu de l’argent et/ou de la dope. D’abord parce qu’il doit forcément arriver un seuil au dessus ou en dessous duquel il est dors et déjà impossible d’aller, ensuite parce que, selon les organismes, les sports pratiqués intensivement sont parfois nuisibles à la santé,encore parce que les obsessions de dits-sportifs et/ou de supporters peuvent faire bien du tort financier ou moral à l’entourage familial pour le moins, enfin et surtout parce qu’il y a bien d’autres contextes où il est réellement possible de se montrer bien plus courageux et vraiment digne d’admiration, les causes humanitaires dans des contextes de guerre en particulier.

IL FAUT SAVOIR

Où finit la distraction si possible régulière saine, voire indispensable, qui ne doit pas forcément être "sportive" et/ou coûteuse, et où commence la drogue indispensable du type "opium du peuple". Ce qui l'empêche de prendre conscience que si les jeux sont toujours-là, le pain va pour le moins être de plus en plus sec .... sauf pour les vedettes sur-payées et les de plus en plus riches évidemment. Pendant que les de plus en plus pauvres continueront d'apporter leurs modestes contributions diverses et variées, outre par les subventions des pouvoirs et dealers publics, aux frais de sponsorisation.

LE JUDO

D'élément-clé d'une recherche spirituelle incluant la nécessité de maîtriser son corps, le judo est malheureusement devenu un sport de compétition où il s'agit de gagner sur tous les autres et beaucoup moins sur soi.

Quant à tous les sports orientaux dit de combat plus ou moins parents du judo, là encore la recherche de la maîtrise des autres l'a vite emporté sur le souci de la maîtrise de soi; et l'argent s'en est mêlé.