TRAVAILLER

 

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TRAVAILLER
DEUX HEURES PAR JOUR

Dans les années 1970, un collectif qui s'était appelé "ADRET" avait écrit et publié au Seuil un livre dont le titre était le même que celui ci-dessus.

C'était argumenté, solide, réaliste, pas utopique; simplement logique.

Hélas, on a très peu avancé depuis; mais on le trouve encore. Et il peut encore inspirer.

 

 

 

"FEMMES AU FOYER"

La façon réductrice et irresponsable de rejeter la discussion de/sur cette question consiste évidemment à prendre "foyer" au sens étroit du terme et à prétendre malhonnêtement que les hommes surtout "encore" partisans de "la femme au foyer" veulent qu'elle reste ou la condamne donc à être enfermée chez elle toute la journée, avec la "concession" des courses et des conduites d'école. Alors que , évidemment, pendant ce temps toutes les femmes absolument toutes les femmes qui sont salariées ou gérantes ou patronnes s'épanouissent pleinement dans un emploi hautement gratifiant, fut-il éventuellement mal payé.

La réalité est, hélas, tout autre.

D'abord combien de mères, heureuses en ménage et ne craignant pas le divorce et/ou ne cherchant pas le consolateur , font avec plaisir et pas par réelle obligation pour join dre les deux bouts d'un budget familial réellement modeste, un travail réellement agréable et socialement utile ? Attention tous les termes de la phrase précédente ont été pesés et sont à considérer ici comme indissociables.

Ensuite combien d'élèves seraient "meilleurs" et/ou moins indisciplinés (au dépens de leurs camarades) si leur maman les aidaient mieux et ne leur passait pas tout ou presque tout pour se faire pardonner son retour au foyer à 18 H 30 seulement ? Avec tout ce que cela entraîne pour le budget de l'éducation nationale, celui de l'injustice et celui des prisons.

Et encore combien moins cher coûteraient les maisons neuves et donc les maisons anciennes si les promoteurs ne calculaient pas large leurs marges bénéficiaires en se disant "Au lieu de s'arrêter de travailler pour s'occuper de ses gosses déjà nés ou à naître, l'épouse continuera pour payer le crédit; donc on peut y aller".

Et encore combien de divorces ou de ménages tristes seraient évités, hors de tout con- texte "aventures au boulot", si la mère-ménagère-salariée n'attrapait pas une vraie mi- graine ou au moins une vraie fatigue au moment de pouvoir être aussi l'amante. Même s'il faut évidemment que le conjoint soit aussi un père-ménager-salarié. Au moins tant que la durée du travail dans notre société sera aussi mal concue.

Etc (A compléter)

En conclusion ...... provisoire : s'iI est évident que le partage des tâches ménagères et éducatives est normal et s'impose, ce n'est pas demain la veille qu'on partagera la grossesse et l'allaitement, ni qu'on criera "Papa" dans certaines circonstances drama- tiques, etc. Plutôt qu'être féministe, soyons donc réalistement et positivement "coupliste". Ce qui implique, entre autres, que entre 14 H 00 et 16 H 15 au moins, le soir, voir le samedi et/ou le dimanche, quand Papa prend le relais, Maman trouve aussi son épanouissement dans diverses activités ou responsabilités bénévoles "à l'extérieur du foyer"; d'autant plus facilement que l'état, ne serait-ce qu'au nom d'une logique économique bien comprise, lui assure un salaire de "mère d'abord au foyer" au moins jusqu'à la majorité du dernier.

 

 

 

"Nous sommes des dizaines de fois par jour victimes de la veulerie, et/ou du cynisme, et/ou de la lâcheté, et/ou de l'égoïsme de gens qui, pour garder leur salaire, acceptent plus ou moins facilement de continuer de rendre ou de produire un service qu'ils savent de très médiocre qualité, voire carrément nuisible aux bénéficiaires théoriques"

 

 

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REALISONS BIEN

Dans le moindre produit vital que s'achète un pauvre, il y a quelques différentes dizaines au moins de fractions de sur-salaires ou de sur-exigences de salaire de cadres du public ou du privé totalement injustifiés et égo-centriques

De nombreux chefs de familles ou hommes qui voudraient légitimement le devenir sont sans emploi parce que, à côté de celles qui en ont réellement besoin pour assurer un minimum vital, une large fraction des femmes qui ont des emplois pas désagréables et pénibles les occupent pour se payer du superflu

Combien coûteraient moins les maisons neuves si ceux qui en fixent le prix non seulement ne devaient pas intégrer les sur-salaires évoqués ci-dessus, mais encore ne raisonnaient pas dans le style "On peut gonfler les prix, on trouvera toujours des couples candidats qui continueront de travailler à deux" .... toujours, quoiqu'on en dise au dépens des enfants, et finalement de la société ?

 

Par quelle quantité de chômeurs reste-t-il à produire en France, à un coût et à un prix de vente raison- nables et concurrentiels, des biens réellement utiles à un honnête confort, sinon des biens vitaux ?

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