SE CULTIVER
à l'école et après
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UNE BONNE ADRESSE
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ECOLE, INSTRUMENT DE PAIX

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L'HISTOIRE
"cette grande menteuse"

C'est dès l'école primaire qu'on nous fait de l'histoire ou Histoire de France "républicaine et patriotique" une grande menteuse, en se drapant de l'innocent manteau de la nécessité de la simplification "pour se mettre au niveau des enfants".

(A suivre)

"Heureux l'étudiant qui, comme la rivière,
peut suivre son cours
 sans quitter son lit"

...............Dicton étudiant

EDIFIANT

 ....... C'est ainsi, par exemple, qu'en septembre 1995, - sous l'égide de la fondation Gorbatchev - « cinq cents hommes politiques, leaders économiques et scientifiques de premier plan (29) », constituant à leurs propres yeux l'élite du monde, durent se réunir à l'Hôtel Fairmont de San Francisco pour confronter leurs vues sur le destin de la nouvelle civilisation. Étant donné son objet, ce forum était naturellement placé sous le signe de l'efficacité la plus stricte : « Des règles rigoureuses forcent tous les participants à oublier la rhétorique. Les conférenciers disposent tout juste de cinq minutes pour introduire un sujet : aucune intervention lors des débats ne doit durer plus de deux minutes (30) ». Ces principes de travail une fois définis, l'assemblée commença par reconnaître - comme une évidence qui ne mérite pas d'être discutée - que « dans le siècle à venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l'activité de l'économie mondiale ». Sur des bases aussi franches, le principal problème politique que le système capitaliste allait devoir affronter au cours des prochaines décennies put donc être formulé dans toute sa rigueur : comment serait-il possible, pour l'élite mondiale, de maintenir la gouvernabilité des quatre-vingts pour cent d'humanité surnuméraire, dont l'inutilité a été programmée par la logique libérale!

La solution qui, au terme du débat, s'imposa, comme la plus raisonnable, fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski (31)  sous le nom de tittytainment. Par ce mot-valise (32) il s'agissait tout simplement de définir un « cocktail de divertissement abrutissant et d'alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète ». Cette analyse, cynique et méprisante (33) , a évidemment l'avantage de définir, avec toute la clarté souhaitable, le cahier des charges que les élites mondiales assignent à l'école du XXIe siècle. C'est pourquoi il est possible, en se fondant sur elle, de déduire, avec un risque limité d'erreur, les formes a priori de toute réforme qui serait destinée à reconfigurer l'appareil éducatif selon les seuls intérêts politiques et financiers du Capital. .......

Pour en lire plus : http://www.broguiere.com/culture/ignorance.htm#30bk

Au départ on n’apprend mal à lire avec une méthode archaïque qui oblige à passer par l’oreille pour atteindre le cerveau ; on ne fait plus d’analyse logique, on n’apprend plus à enrichir les phrases, on ne donne pas  le goût de lire, et on ignore la rhétorique et la logique.  Etonnez-vous que des gens même dits  cultivés et/ou occupant des hautes responsabilités soient  perdus dès qu’on s’autorise  la moindre proposition  relative  et/ou une incisive, au sein d’un proposition principale, si seulement ces termes leur sont  compréhensibles. Alors  si, en plus, on n’a aucun souci de rigueur et de logique dans le choix des mots ….    il ne faut pas être surpris que l’irrationnel et l’incompréhensible  envahissent  non seulement notre environnement sociétal, mais encore nos esprits

L'INTELLIGENCE

Depuis bon nombre d'années, les psychologues tentent de définir l'intelligence. Plusieurs théories ont été émises à ce sujet.

Durant les premières années de la recherche, on pensait que l'intelligence était un élément unique qu'un chercheur du nom de Spearman avait appelé facteur g. Plusieurs années plus tard, certains croyaient encore que l'intelligence était le facteur g mais d'autres parlaient de plusieurs facteurs. Certains parlaient de sept aptitudes de base, d'autres parlaient de cent vingt facteurs, d'autres associaient le facteur g à deux types d'intelligence: l'intelligence fluide et l'intelligence cristallisée.

Selon cette théorie, l'intelligence fluide serait la capacité de s'adapter et d'apprendre de nouvelles choses alors que l'intelligence cristallisée serait la capacité d'utiliser ses expériences antérieures. Dans le temps, l'intelligence fluide diminuerait et l'intelligence cristallisée grandirait si bien qu'au total, l'intelligence ne se modifierait pas.

Selon la théorie de Robert Sternberg (1985), il y a trois aspects dans l'intelligence qui sont distincts tout en étant étroitement liés. Un premier est l'aspect interne de l'intelligence, c'est-à-dire nos processus mentaux eux-mêmes. Un deuxième est la capacité d'adaptation de l'intelligence dont on pourrait dire qu'elle ressemble à l'intelligence fluide. Un dernier est l'intelligence résultant de l'expérience qui ressemble davantage à l'intelligence cristallisée.