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SOLIDARITES

 

 

Si tous ceux qui manifestent pour de vraies nobles causes commençaient par avoir la décence logique de s'auto-interroger sur les conséquences sociétales de la qualité de leur activité professionnelle, d'abord, de leur propre train de vie (sans oublier les dépenses de vacances) ensuite, et de leurs propres contradictions (carnivorisme en particulier) enfin, il est possible que les défilés de solidarité où certains garderaient tous leurs droits de se trouver seraient néanmoins beaucoup moins longs, à condition évidemment qu'il y ait décence et conclusions logiques.

 

 

 

On trouve assez facilement dans beaucoup de villes des nobles et généreux défenseurs des droits de l'homme, qu'ils arborent ou non un titre de président ou de secrétaire de l'association locale, qu'ils affichent ou non la Déclaration des droits de l'homme chez eux ou dans des lieux publics. mais on trouve nettement moins de militants de la Ligue des devoirs de l'homme et de beaux textes les défendant avec de plus ou moins illustres signataires

 

 


 

Les dormeurs sont les artisans et les instruments de tout ce qui arrive d’inacceptable dans le monde.

                          Héraclite,
                         Ve  avant J.-C.

 

La mondialisation

 

« Il n'y a pas le moindre doute que le DEVELOPPEMENT DURABLE
est l'un des concepts les plus nuisibles ».
. .

                                 Nicholas Georgescu-Roegen,
                                   (correspondance avec J. Berry, 1991)

« C'est ainsi que, dès 1987, la communauté internationale commence à parler de s'engager sur la voie d'un DEVELOPPEMENT DURABLE, inepte chimère dont le succès universel résume à lui seul les progrès de l'enfermement dans la mentalité industrielle ». . .

                                                                René Riesel
                   Du progrès dans la domestication, Encyclopédie des nuisances, Paris 2003

http://www.apres-developpement.org/html2/reseau/manifeste1.htm

Vive la décroissance soutenable

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UNE QUESTION EXISTENTIELLE

Mais comment a-t-on bien pu arriver à s'estimer heureux de vivre dans les années cinquante sans pouvoir aller choisir dans des rayons de super-marchés de plus en plus longs .... des amuse-gueules apéritifs et des boîtes pour animaux de compagnie ?

Il est vrai qu'en ce temps-là il y avait proportionnellement moins d'habitants de pays en voie de sur-sous-développement soit disant émergeants qui crevaient au sens propre de faim !

 

 

Depuis les années 1980 , nous consommons plus que ce que la
planète peut durablement produire. Si tous les habitants du monde
consommaient comme les Français, il faudrait deux planètes supplémentaires ! Et si on prend comme référence le mode de vie états-unisiens, c'est bien pire

 

 

Notre consommation solidaire

 

 

Les faiblesses "là-bas"

Il est vrai que beaucoup d'ASI (Associations de solidarité internationales) ont souvent bien du mérite à commencer d'aider et a fortiori de continuer d'aider des associations locales africaines (par exemple) dont le comportement est trop souvent décevant et laisse souvent - avec d'heureuses exceptions - penser qu'elles estiment que le blanc - qu'il soit ou non descendant des souvent effectivement exécrables colonisateurs-exploiteurs - est là pour donner des sous.

Mais ce n'est pas une raison de baisser les bras, même s'il faut prendre des grandes précautions.

 

 

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