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. MA |
(Ma modeste perception faillible de l'Ineffable)
Ma philosophie spirituelle telle que je l'exprime Théogonie : Doctrine relative à
l'origine des dieux |
CHERCHEZ BIENUne légende de l'Inde qu'il fut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de cette chance que Brahma, décida de leur ôter cette divinité et de la cacher.. Le grand conseil des dieux se rassembla alors ... " Enterrons la divinité de l'homme sous terre " proposa l'un d'eux Brahma répondit : " Cela ne suffira pas, l'homme creusera et la retrouvera". " Alors jetons-là dans la profondeur d'un océan", dit un autre Mais Brahma affirma: "Tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs, la découvrira et la remontera à la surface". C'est alors qu'un vieux grand Sage proposa : "Cachons ce secret, au plus profond de l'homme lui-même. C'est bien le seul endroit où la majorité d'entre eux ne cherchera jamais". Et depuis ce temps-là, l'homme a fait le tour du monde, a exploré, escaladé, plongé, creusé à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui... |
FAUT-IL Essayer de répondre à cette question suppose d’abord de vérifier que l’ « émetteur » (qui écrit) comme le « récepteur » (qui lit) comprennent ces deux termes de manière absolument identique. Convenons donc que derrière le vocable « Dieu » (avec une majuscule selon une convention dans un « occident » qu’on le veuille ou non imprégné de culture chrétienne), il n’est pas question du vieillard à barbe blanche de l’iconographie chrétienne ; ni d’Allah irreprésentable, ni de YWH (c’est à dire le Dieu des juifs pas seulement irreprésentable, mais encore « inécrivable » dans la totalité de sa prononciation, d’où la « suppression » des voyelles par écrit). Ni même d’une des représentations ou appellations de la religion hindoue qui a amené de « doctes experts chrétiens » à écrire savamment que, dans son essence, la religion hindoue est polythéiste, alors qu’il s’agissait de représentations parfois même sous forme partiellement ou totalement animale de qualités possédées forcément par un Dieu considéré comme unique. Ce n’est pas non plus un être qui ne serait que mâle, ce qui n’en fait ni un être femelle ou hermaphrodite. Ni .. ni .. Bref, un Etre qui a précisément amené certains sages hindous et d’autres encore sur la planète à parler d’Ineffable, en sous-entendant plus ou moins « Irreprésentable », auquel il faudrait logiquement être supérieur pour le « com-prendre » (au sens étymologique) ou le con-naître (toujours au sens étymologique » . Mais, quoiqu’il en soit un Etre source de tout, voire un être « en » qui nous sommes, ou encore plus complètement un Etre dont nous sommes inexplicablement un des innombrables « composants », une des précieuses et irremplaçables partie d’un Unique TOUT. Quant à essayer de définir le mot « aimer », paradoxalement, la chose est extrêmement délicate ou à nuancer quand on utilise la langue françaises en particulier. Et cela est peut-être plus compliqué et multi-compréhensible encore que lorsqu’on utilise le mot « Dieu ». Car la langue française, chacun le sait, même les étrangers l’apprenant, ne comporte en effet qu’un seul mot pour « aimer » …. un ou du poisson, un spectacle, un paysage, un ouvrage, un écrit, un enfant, un ami, une amante, etc… Et même si on se limite aux humains encore faudrait-il savoir si quand on dit « Je t’aime », on éprouve ce sentiment égocentriquement pour soi ou altruistement pour l’autre, les deux pouvant être difficilement compatibles, sauf si, et encore, aimer l’autre d’abord pour lui-même vous procure ensuite une satisfaction après tout légitime et naturelle. Aimer un autre serait-ce vouloir qu’il soit éternellement heureux ou , pour le moins heureux jusqu’à ce qu’on le mette « dans le trou après lequel il n’y a rien » ? Pour un théiste, le bonheur suprême, c’est d’être « près de » Dieu parce que toute sa ou ses vies on s’est efforcé de lui être agréable, donc d’aimer les autres, voire de se sacrifier pour au moins l’un d’entre eux, sinon plusieurs ou beaucoup, sinon tous. Ce qui suppose qu’on a essayé de réduire l’impact de ses défauts et de développer au maximum ses qualités, tout en cherchant à en bien savoir le plus possible pour être le plus efficace possible dans son amour, qui est aussi disponibilité à l’autre et oubli de soi ; au point même, peut-être, d’aller jusqu’à le tuer s’il le demande en toute connaissance de cause. Le sens des deux mots étant maintenant sinon défini, du moins éclairé, peut-on, faut-il « aimer Dieu » ? Est-ce une question liée à un anthropomorphisme plus ou moins infantile ? Ou bien faut-il mieux la poser ainsi « Comment aimer Dieu ? » ? Peut-être que la réponse se trouve dans une certaine définition possible de l’Amour qui serait « vouloir que le sujet (et surtout pas l’objet) de notre amour soit heureux durablement ». Mais peut-on imaginer rationnellement Dieu malheureux ou même seulement insuffisamment heureux ? Peut-être et dans ce cas, aimer Dieu serait non seulement réaliser soi-même ce qu’Il nous souhaite, mais encore aider les autres, sans les contraindre à reconnaître l’existence de Dieu et à « progresser » vers Lui pour progressivement s’immerger en Lui, et donc « retourner » en Lui, Source hors lieu et hors temps de tout, donc de nous, parcelles de Lui. |
La formidable foi de l'athée :
croire que Dieu n'existe pas
Si on n'a jamais effectivement pu démontrer l'existence de l'Ineffable, on n'a jamais pu démontrer non plus qu'il était impossible d'être à la fois cultivé, renommé et ........... obtus. |
« Le monde religieux n’est pas rationnel; le monde politique n’est pas rationnel; le monde économique n’est pas rationnel; le monde scientifique n’est pas rationnel ; le monde militaire n’est pas rationnel; le monde universitaire et scolaire n’est pas rationnel; le monde associatif n’est pas rationnel; le monde sportif n’est pas rationnel; etc. Il n’y a que, modestement et hors de toute église, secte ou même micro-association, la reconnaissance reconnaissante de l’existence de l’Ineffable et la liberté qu’Il nous a donné de devenir - ce qu’Il pouvait nous souhaiter de mieux - sagesse, équanimité, et amour, donc forcément de pouvoir agir dans le sens contraire plus ou moins longtemps, qui soient rationnelles ». |
Avez-vous déjà vu un entraîneur courir à la place de son champion ? Un père passer un bac à la place de son fils ? Tout est épreuve plus ou moins « vitale » de laquelle nous avons à triompher, que nous devons réussir pour progresser dans notre retour-immersion-fusion au sein de notre Créateur-Source. Il est, certes, omnipotent ; mais pourquoi interviendrait-il et fausserait-il le jeu, ce qui nous obligerait à perdre du temps à repasser l’épreuve. En conséquence, reconnaître l’existence, louer, remercier, oui. Prier (au sens demander), non. Mais évidemment à chacun son cheminement spirituel - que je respecte sans réserve - qui, de toutes façons, aboutira au même Sommet que celui des autres.
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INVOCATION Poursuivant sereinement ma recherche d'une évolution spirituelle équanime et altruiste, je te rends grâce, Ô Ineffable, avec modestie et pleine confiance, de concevoir ainsi, sans début et sans fin, les vies de tous les êtres. Même si je ne puis que très peu et très mal m'expliquer Ta Sagesse, vis à vis de toute Ta création universelle, et, en particulier en ce qui me concerne, en ce qui concerne mes proches comme en ce qui concerne tous les êtres que je côtoie ou moins proches de moi qui aspire, comme beaucoup d'entre eux consciemment et tous au moins inconsciemment, à me fusionner en Toi. Durant tout mon jour terrestre-ci, puissent un maximum d'êtres pensants , dans tout Ton Univers, éventuellement aider par d'autres, voire par moi moi-même, progresser selon Tes bienveillants, sages mais insuffisamment descriptibles souhaits. N.B. On peut "dire" la même chose "en concentré" |
Si
l'intention y est
tout acte, même le plus modeste
est louange et adoration
de l'Ineffable,
. JE SUIS DESOLE Je voudrais bien comprendre |
. Ce que j'expose bien plus que je propose ci-dessus, modestement, derrière d'autres, connus ou inconnus de moi et de vous, est une épure de spiritualité, le fruit d'une relative culture hétérogène certes, mais essentiellement à la fois la synthèse d'un raisonnement et d'une intuition, sinon d'une modeste certitude incompatible avec le prosélytisme*, et surtout expurgée d'un poison et d'une béquille. Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés. La béquille, ce sont les rites en tous genres que beaucoup non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la religion qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité, mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts. * Ce qui n'exclut pas d'en faire le sujet d'une conversation, d'un message ou d'un site pas moins intéressant que .......la pluie et le beau temps. |
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