LES
THEÏSTES

 

On peut profondément croire intuitivement en l'existence d'un Etre omnipotent et bon, source de l'Univers, qu'on révère et imite en développant toutes ses propres capacités de faire du bien autour de soi sans pour autant (encore ?) se culpabiliser à propos de ses défauts et sans appartenir à une religion établie qui est contrainte de nourrir un encadrement plus ou moins intéressé par le pouvoir et les honneurs.

 

 

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Tout cela serait le fruit du hasard ?

 

 

Si on revendique une appartenance à une religion plus ou moins ancienne ou même à une secte plus ou moins récente qui vous fait estimer, avant tout, que vous devez corriger vos défauts, développer vos qualités, avoir un train de vie qui n'insulte pas la misère mondiale et aider dans la mesure de vos moyens ceux qui vous appellent à l'aide, quels que soient les fondements de cette religion ou de cette secte, et que vous vous efforcez réellement sincèrement et sereinement de vivre ainsi, sans prosélytisme, peu (m')importe. La société ne saurait en pâtir, bien au contraire.

 

NON
pas ainsi

 

Le jour où quelqu'un jettera en l'air quelques millions de fois toutes les lettres de son alphabet maternel et que, en retombant, celles-ci compose ront une belle histoire, je croirai que Dieu est une invention d "homo ignorans ignorans"

 

"Théiste, agnostique, indépendant"
(comme ça se définit)

 

FAUT-IL PRIER ?
;-)))))

C'est un athée qui habite la maison voisine d'un catholique intégriste (et oui, il en reste). L'athée vit très bien, est marié à une femme superbe, a de très beaux enfants qui travaillent bien à l'école, a une maison somptueuse... Et par contre, le catho qui va à la messe deux fois par semaine, qui fait trois prières par jour, qui enseigne le catéchisme etc..., ce pauvre catho a tous les problèmes possibles: sa femme s'est barrée, ses enfants sont délinquants et ne vont plus à l'école depuis qu'ils ont 15 ans, et, en plus, le gars vient de se faire licencier.

Un jour, voyant enfin l'injustice divine, le catho s'adresse à son Dieu en ces termes: - "Oh mon Dieu, je te rends grâce chaque jour, je chante tes louanges sur tous les tons, j'enseigne ta parole aux enfants, je te demande conseille pour chacun de mes actes, je te confesse tous mes pêchés... et pourtant, j'ai une vie misérable, alors que mon voisin qui n'a jamais été à l'église, qui ne croit pas même pas en Toi, qui ne t'implore jamais, et bien on dirait que tu l'as touché de ta grâce Divine: il respire le bonheur, sa vie est formidable... je n'y comprends rien! "

Et c'est alors qu'une voix profonde surgit de nulle part répond : "C'EST QUE LUI AU MOINS, IL N'EST PAS TOUJOURS EN TRAIN DE M'EMMERDER !"

N.B. Si vous n'avez pas le sens de l'humour .....

 

 

"Tu portes en toi-même un ami sublime que tu ne connais pas. Car Dieu réside dans l'intérieur de tous les êtres, mais peu savent le trouver. L'Être qui fait le sacrifice de ses désirs et de ses oeuvres à l'Être d'où procèdent les principes de toute chose et par qui l'univers a été formé obtient par ce sacrifice la perfection. Car celui qui trouve en lui-même son bonheur et sa joie, et en lui-même aussi sa lumière, est un avec Dieu. Or, sache le, l'Âme qui a trouvé Dieu est délivré de la renaissance et de la mort, de la vieillesse et de la douleur et boit l'eau de l'immortalité".
     

Extrait de la Baghavad-Gita

 

Rien n'empêche qu'un propos écrit
 par quelqu'un "à côté de la plaque"
vous aide grandement à progresser.

 

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IL EST EVIDENT QUE

 

des femmes et des hommes s'efforcent sincèrement de vivre l'une ou l'autre des conceptions métaphysiques ci-dessus évoquées; mais il ne leur est pas facile de ne pas être victime de et/ou  maîtriser un poison et une béquille.

 Le poison, c'est "le Livre" ou les livres "inspirés" liés au fondateur, à ses disciples ou à ses successeurs généralement divisés. Au nom de ces écrits on peut faire le bien, mais on a fait beaucoup de meurtres; ou pour le moins on s'est servi de ces écrits pour justifier des objectifs et/ou des actes très humains, très égocentriques, très matériellement intéressés.

La béquille,  ce sont les rites en tous genres que beaucoup  d'autres qu'eux - les sincères ci-dessus évoqués - non pas respectent, mais font plus ou moins mécaniquement, sans ou sans beaucoup vivre l'esprit de la religion qu'ils revendiquent. Alors que l'affirmation selon laquelle il y a un bénéfice à tirer de rites vécus en assemblée est peut-être une réalité,  mais très bassement matérielle utile avant tout au financement de la vie des cadres depuis les plus modestes jusqu'aux plus hauts.

 

     

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