SPIRITUALITES
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JE SUIS TOUJOURS DESOLE

Si n'existait que ce qui est prouvé,
et si ne sera jamais démontrable comme existant
ce qui ne l'est pas déjà,
alors, n'en déplaise à Bill Gates,
vous lisez actuellement sur de l'inexistant
qui n'existera jamais .... au moins aux yeux,
par exemple, de Pierre et de Marie Curie
et de bien de leurs doctes et célèbres contemporains, et autres prédécesseurs rationalistes
athées ou non

 

 

 

Le bien et le mal au sens classique et éthique des termes n'existent pas et point n'est besoin de la menace infantilisante d'une punition future pour faire éviter ou rejeter le mal, ni d'une récompense future pour faire adhé- rer au bien . Seul existent, parce que nous fûmes pensé libre et pas robot la progression, le surplace ou la régression sur le chemin de l'immersion plus nou moins rapide en l'Ineffable.

N.B. A noter que même les prêtres catholiques "restant", lors des messes d'enterrement en particulier, n'agitent plus le spectre de l'Enfer, ni même celui du Purgatoire, et sont de plus en plus discret sur le moment où l'âme est sensée rencontrée son Créateur après avoir quitté son corps. .

 

 

Si la religion trop souvent a asservi,
la spiritualité réfléchie modestement libère

 

Même si on estime bizarrement qu'un jeune enfant peut vraiment offenser un adulte, c'est tout de même faire preuve d'une sacrée immodestie que d'imaginer qu'un humain, même doué de liberté, puisse offenser l'Ineffable.

 

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NEANMOINS

Ce qu'il faut sauvegarder, ce qui est le bien inesti mable conquis par l'homme à travers tous les préju gés, toutes les souffrances, tous les combats, c'est cette idée qu'il n'y a pas de vérité sacrée. Que jusque dans les adhésions que nous donnons, notre sens critique doit toujours rester en éveil et qu'une révolte secrète doit se mêler à toutes nos affirmations et à toutes nos pensées".
 

      Jean Jaurès

 

 

On ne sait pas s'il est vrai que Dieu fit l'homme à son image; mais ce dont on est certain c'est que l'homme le lui a bien rendu

 

 

 

NECESSITE D'UN GOUROU ?

Beaucoup de chercheurs de vérité et de sagesse auraient tout intérêt à faire appel à un psy, pour autant que des psychologues équilibrés , ou des psychanalystes équilibrés, ou des psychiatres équilibrés puissent, d'une part, avoir tiré et continuer de tirer des bonnes leçons de leurs études, de leurs recherches et de celles de leurs confrères équilibrés, et, d'autre part, aient eux-mêmes au moins une ouverture aux réalités spirituelles.

Mais pas mal de chercheurs sincères de vérité et de sagesse, quelle que soit la solidité de leur psychisme, semblent s'attacher plus ou moins exagérément à un homme ou une femme qu'ils adulent plus ou moins explicitement et dont ils attendent d'abord ou parallèlement en fait les services que rendent les "psys". Cet homme ou cette femme peut s'avérer être un gourou ayant plus ou moins atteint un important degré sur le chemin de la sagesse et plus ou moins capable de guider sans asservir et loin de toutes adulations d'autres personnes, si on exclut les charlatans et profiteurs toujours possibles.

De fait il devrait surtout s'agir, même si cela est passablement contraire à certaines respectables traditions orientales probablement bonnes pour les orientaux, d'annihiler au mieux ses lacunes psychiques et de cheminer seul en adulte, quoiqu'avec modestie et en s'efforçant de tirer partie de divers contacts humains ou livresques avec des chercheuses et des chercheurs de toute sensibilités et écoles de sagesse, même celles qui ne se préoccupent apparemment pas de l'Ineffable ou celles qui l'humanisent de trop.

Si de certains plus ou moins durables errements , plus ou moins infantilisants ou au moins "dépendantisants", peut finalement jaillir un bien, chercher avec modestie juste et intuition juste à les éviter reste toujours grandement préférable.

 

 

Pensez que l'Ineffable n'existe pas, c'est comme utiliser sa langue
pour dire qu'on n'en a pas

 

 

TEXTES SACRES REVELES ?

.A moins qu'elle ne soit extrêmement rudimentaire, et encore, on peut faire dire à une phrase, a fortiori extraite de son contexte, tout ou son contraire et/ou s'en servir pour justifier tout et son contraire ; surtout si on la lit avec fanatisme, en invoquant son caractère sacré puisque sensée extraite d'un texte directement inspiré par Dieu et quasi sous sa dictée à son seul et authen- tique " plus grand porte-parole inspiré, même si nous avons au moins du respect pour beau- coup d'autres porte-parole des autres religions".

La question fondamentale est " Est-ce vraiment une parole " divine " révélée ou le trouble fruit d' une auto-suggestion de révélation par un égo-centrique ou le disciple égocentrique d'un modeste Sage (ou Maître) sincère ? ".

Quand on croît en l'existence d'un principe divin créateur et à son omnipotence, rien ne paraît impossible. Même si les fruits immédiats de cette révélation , déjà quand elle est appliquée par le " prophète " lui même, semblent parfois peu louables ; surtout quand, ensuite, les disciples du " prophète ", invoquant ses écrits sacrés, ont parfois à leur tour des comportements encore moins louables, voire carrément en contradiction avec la "doctrine". L'homme a beau théori- quement être en cours de réduction de son imperfection, on pourrait tout de même logi que- ment croire que Dieu, tant qu'à faire, s'appuierait sur un "prophète" le moins inexemplaire et le plus sage jusqu'à sa mort en fait de messager.

Mais ce scepticisme n'empêche pas de prendre en considération que toutes les grandes religions ont leurs " mystiques " ou " sages " plus ou moins retirés du monde, mais surtout retirant des textes sacrés de la religion sensée être toujours la leur, l'essentiel. Un essentiel qui est pratiquement commun à toutes les dites religions ou grandes croyances, c'est à dire " Dieu est éternel, omnipotent, omni concepteur initial, aimant et " invitant ", d'une part, à être équanime et sage et, d'autre part, à être bon et aimant vis à vis des autres ". Mis à part, jusqu'à un certain point, mais fondamental, le bouddhisme qui nie la possibilité d'une cause première divine tout en prônant, comme les autres, voire plus que les autres, la sagesse et la compassion. Il s'en suit que les vrais " Sages " de toutes les religions, boud- dhistes inclus cette fois, ont beaucoup d'estime les uns vis à vis des autres, ce qui est un signe fort, et ne font preuve d'aucun prosélytisme qu'ils déconseillent vivement, à l'opposé absolu des fanatiques. En évitant souvent de scandaliser leurs co-religionnaires par des propos ou actes publiques peu " orthodoxes " et/ou peu conformes à la doctrine officielle de ce qui reste officiellement leur religion et leur " église ". Ou encore en exprimant une dérangeante bi-appartenance.

Il s'en suit que qui, tout en étant théiste et serviable vis à vis des autres par amour de Dieu - vocable malheureusement trop galvaudé et prostitué, on ne peut que s'interroger sur l'au- thenticité des textes sacrés, alors que, précisément, pour ce qui est du bouddhisme, le plus célèbre des bouddha (Gautama) invite lui-même à ne pas croire en lui, et en ce qu'il dit par- ce que c'est lui qui le dit, mais à vérifier par soi-même le bien-fondé de ses propres recom- mandations. Et alors qu'il en est pratiquement de même pour l'hindouisme qui ne revendi- que pas vraiment non plus un statut de religion révélée, même pas par un humain inspiré.

Mais quand l'interrogation porte sur les religions issues des évangiles " chrétiens " , ne serait-ce que vu l'influence qu'elles ont eu et gardent sur les civilisations dites " occiden- tales ", même si on passe sur les divisions (et subdivisions), le trouble est encore plus grand.

En effet, il se trouve même des intellectuels de renom qui, en ce début du XXI° siècle, semblent ignorer cette réalité fondamentale reconnue pas des exégètes chrétiens actuels : quelles que soit leurs troublantes divergences, les évangiles sensés étayer la foi et indiquer les pratiques comme le chemin n'ont (déjà) pas été écrit par les deux apôtres (Matthieu et Jean) ou les deux sympathisants (Marc et Luc) à qui on les attribuait encore, avec force commentaires, il y a quelques décennies à peine. Alors que des Pères de l'Eglise (de son début) ont parfois fait, référence à des évangiles dit maintenant apocryphes qui n'ont pas été retenus pour canoniques sur la base de votes majoritaires aux raisons profondes pas toujours très jolies et désintéressées. Ensuite, après avoir ou non lu, par exemple Gérald Messadié, on pourrait s'étonnait de la teneur des actes des apôtres,, alors qu'il est mainte- nant, de plus, reconnu par les spécialistes chrétiens que certaines épîtres pauliniennes ne sont pas du très particulier citoyen romain miraculeusement converti Paul de Tarse au caractère et à l' "équilibre" plus que sujet à caution.

Vient s'ajouter encore, quand, sans crainte, on prend la peine ou le temps de le savoir, pour contribuer à la désacralisation de ces textes " chrétiens " pas spécifiquement révélés en tant que tels, le problème de la langue initiale effective de rédaction, les différences consta- tées entre deux ou plusieurs copies ultérieures ou extraits en langues différentes ; et même le constat par les exégètes juifs que la quasi totalité des propos mis dans la bouche de Jésus se trouvait déjà dans des textes bibliques. Alors que, par contre, les citations de la bible ("ancien" testament) utilisées dans le évangiles du "nouveau" testament pour justifier certains évènements sensés avoir été vécus par " le Christ " sont généralement assez lour- dement douteux ou très sollicités aux dires mêmes de certains exégètes "orthodoxes" .

Et on pourrait encore citer, anecdotiquement, comme illustration des contre-sens, l'histoire du chameau et du chas de l'aiguille dont un exégète juif nous explique qu'il y aurait eu, de la part d'un traducteur, entre le mot signifiant " corde " et celui signifiant " chameau " confu- sion, à une lettre près, à partir de la langue originale de rédaction. Alors qu'il est effective- ment plus logique, malgré certains commentaires de chaires , de souligner la difficulté de passer dans un chas d'aiguille pour une corde (surtout une amarre de bateau) plutôt que pour un chameau " que Jésus, le Sémite, aurait justement vu passer devant ses yeux au moment où il parlait " qu'il disait, le prédicateur en chaire".

N'ayant eu, ici, aucune ambition d'être exhaustif, mais seulement modestement "apéritif " et/ou interrogatif, dans un but constructif et compatissant, ma conclusion ..... forcément provisoire sera celle-ci, inspirée peut-être par le bouddha - du mois le plus connu - qui n'est pourtant pas ma seule tasse de thé : Qu'il soit authentique ou non, d'inspiration divine ou non, nourrissons-nous avec modération de tout ou partie d'un maximum de textes que certains considèrent comme sacrés et éventuellement révélés, mais gardons nous d'en faire des absolus, au moins avant d'en avoir " ressenti " par nous-même le bien fondé. Ecoutons plutôt, avec sagesse et équanimité, le " fond de notre cœur " qui peut-être nous dira " Je Suis éternellement, Je t'Aime comme toutes mes autres créatures humaines et autres et Je t'invite, t'ayant forcément conçu libre, y compris de faire le " mal ", à aimer, vie "incarnée* après vie "incarnée " . Ce qui nous rapproche de cette morale universelle, conseillée même chez les respectables animistes et les non moins respectables humanistes athées " Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent ; et faites leur par contre, s'ils ont l'âge de raison et ne s'y opposent pas en toute conscience, ce que vous voudriez qu'ils vous fassent "

* Ce concept-clé incontournable des ré-incarnations ou transmigrations, dans toutes les religions ou spiritualités, est développé par ailleurs.

 

Trente ans bientôt

C'est, sauf erreur la première fois, qu'on a osé "sortir" un film "spirituel" d'une telle teneur et d'une telle qualité esthétique. L'avoir en cassette est une chance.

 


Dieu aimait qu'on lui raconte des histoires, alors il a fait les hommes

      Sagesse africaine

 

"Tu portes en toi-même un ami sublime que tu ne connais pas. Car Dieu réside dans l'intérieur de tous les Êtres, mais peu savent le trouver. L'être qui fait le sacrifice de ses désirs et de ses oeuvres à l'Être d'où procèdent les principes de toute chose et par qui l'univers a été formé obtient par ce sacrifice la perfection. Car celui qui trouve en lui-même son bonheur et sa joie, et en lui-même aussi sa lumière, est un avec Dieu. Or, sache le, l'Âme qui a trouvé Dieu est délivrée de la renaissance et de la mort, de la vieillesse et de la douleur et boit l'eau de l'immortalité".

 

UNE AUTRE FACON DE LE DIRE

Vie après vie , conformément au vouloir bienveillant de l'Ineffable pour nous, avec confiance et donc sans trop chercher de justifications rationnelles

1/ Réduire au maximum possible le nombre de ses défauts et lacunes ou au moins leur impact

2/ Augmenter au maximum possible le nombre de ses qualités et talents et leur impact

3/ Etre ainsi encore plus compatissant, disponible et potentiellement efficace dans la limite raisonnable des journées de 24 heures face à tout appel à l'aide

4/ Témoigner en permanence, mais impérative- ment sans prosélytisme, de cette recherche de la sagesse compatissante et de l'intérêt de sa généralisation au sein de l' Ineffable qui en est tout à la fois la source et la finalité

 

 

OECUMENISME

Mieux vaut se parler que de continuer à se taper dessus (comme dans le passé) ou à se regarder avec une condescendance retenue. Mais ça reste toujours globalement du dialogue de "cadres supé rieurs" s'appuyant essentiellement, dans leur propre religion, sur des mots et des phrases de livres à qui, de la base au sommet, on fait dire ce qu'on veut avec plus ou moins de recul critique historique et exégétique. Certes il faut plus ou moins s'aider de livres, mais pas les poser comme absolu. A moins de pouvoir prouver qu'ils ont réellement été écrits "sous la dictée" de l'Absolu, même s'Il fait probablement feu de tout bois. .

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