mercredi 10 mars 2004

 

 

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ECOLOGISME
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ECOLOGIE/ECOLOGISME

L'écologie est la science qui étudie les interactions de toutes natures qui existent entre les êtres vivants et leur milieu.

 Le terme écologie vient de oikos (maison, habitat) et logos (science) : c'est la science de la maison , de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro darwiniste. Dans son ouvrage "Morphologie générale des organismes", il la désignait par ce terme :  « La science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence »

Une définition généralement admise, et particulièrement utilisée en écologie humaine consiste à définir l'écologie comme étant le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.

Un écologue est un spécialiste de l'écologie. Le terme est souvent confondu avec la dénomination écologiste.

Quant à l'écologisme, c’est un courant de pensée (certains disent une philosophie) inspirée de la science de l'écologie, qui tend au respect des équilibres naturels.

 L'écologisme est aussi un terme parfois utilisé pour décrire un mouvement socio-politique émergeant, développant des thèses plus ou moins inspirées de l'écologie. Le terme de plus en plus usité est néanmoins celui d'écologie politique. Les deux significations du terme (philosophique et politique) sont fréquemment confondues. L'écologisme correspond au développement d'un souhait du citoyen de retour à la Nature et au naturel. Il est essentiellement issu d'une demande sociale et de la protestation contre des techniques non évaluées expérimentalement.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ecologie

 

 

Vous avez dit "Ecologisme" ?

N'est-il pas surprenant que toutes les philosophies revendiquées par les partis politiques "traditionnels"
ont une appellation "en isme", et que les médias n'utilisent pas le mot "'écologisme" quand ils évoquent 
la philosophie des divers partis se réclamant
- que leurs meneurs les vivent ou non, hélas ! -
des principes écologiques ?

 

 

QUESTION DE MOTS

Pour la clarté de la communication, et les tristes pratiques politiques des Verts français en particulier étant ce qu'elles sont, c'est à dire, hélas, de plus en plus identiques à celles des autres "vieux" partis, il serait souhaitable d'appeler "militants écologistes" celles et ceux qui sont sensés défendre, de préférence plus altruistement qu'égocentriquement, dans le triste microcosme politique français ou autre l'écologie (éventuellement en précisant le parti derrière) ; et d'appeler "militants environnementalistes"" celles et ceux qui se battent, "dans la vie courante" en dehors et face à des polluées sphères politiques, en commençant par montrer l'exemple, pour qu'un maximum d'humains, politiciens éventuellement non corrompus ou peu responsables et courageux compris, aient une attitude amicale envers l'environnement des générations futures; ce qui n'est qu'une élémentaire façon de cesser d'insulter l'intelligence de l' homo sapiens sapiens, selon l'appellation scientifique de plus en plus inappropriée.

Rien - quoique ... - n'empêchant un sincère et dévoué militant environnementaliste de s'investir aussi plus ou moins utilement et efficacement dans la vie politique locale, départementale, régionale ou nationale, voire européenne, en ayant les deux casquettes; même si essayer d'être militant écologiste, à défaut d'écologique, en restant "propre", c'est très difficile, comme quasi tous les élus Verts français l'ont déjà trop prouvé dès leur première présence au Parlement européen.

On peut toujours rêver, puisque les utopies d'aujourd'hui prépareraient, voir sont indispensables pour concrétiser les réalités vitales de demain.

 

 

 

ECOLOGISME

Alors que certains ont fait de l'écologie un fond de commerce et vendent pour gagner leur croûte de l'émotion verte dramatisée, même s'il paraît qu'il faut de tout pour faire un monde, essayons de ne pas confondre un éGologique, un écologiste et un éCologique

En effet, de même qu'il existe des docteurs en théologie, sinon des théologiens, qui sont athées, de même il existe des gens, y compris parmi les plus célèbres, qui se qualifient ou qu'on qualifie d'écologistes qui ont peut-être acquis beaucoup de notions d'écologie, mais s'avèrent, hélas, très peu écologiques dans leur vie quotidienne parfois carrément avant tout éGologique. Après d'autres bien plus compétents, pour moi, qui me trompe peut-être complètement, l'Ecologisme ne doit être ni à droite, ni à gauche, ni au centre, mais légèrement (donc pas trop !) en avant. En restant assez proche de tous pour que ses militants vraiment sincères et effectivement écologiques puissent leur tenir, quelque peu exemplairement, mais toujours surtout modestement, la main (seulement) si nécessaire et souhaité; et donc pour marcher avec un maximum de nos/mes co-Terriens vers un Environnement (au sens physique comme "moral") meilleur, en optant de préférence pour des produits et des pratiques amicales pour l'Environnement. Et en visant, plutôt qu'un unique mode de développement durable (au regrettable singulier ) des modes de vies éco-défendables qui seront alors forcément durables.

Mais je ne saurais, à tort ou à raison toujours, concevoir l'Ecologisme sans y inclure, au plus vite ou au moins finalement, sa dimension métaphysique (pour ceux que le mot spirituel dérange à tort ou à raison encore).

En fait, la finalité de l'Ecologisme me semble bien devoir être de permettre à un maximum de Terriens, dans un état de santé physique, mentale et financière le "moins mauvais", sinon le meilleur possible, obtenu grâce aux premières étapes de cette approche philosophique plus ou moins militante, de trouver l'envie d'avoir, puis de prendre effectivement le temps de réfléchir sur le sens et l'orientation à donner à leur vie; ou, pour être plus complet et mieux dire, leurs vies si on est - sagement comme des millions d'autres avant ou en même temps que nous, - réincarnationiste. En ayant évidemment bien soin de repasser très régulièrement ce sens et cette orientation au crible de sa propre sage auto-critique, non sans le secours de divers scientifiques, économistes et surtout "philosophes". Mais néanmoins sans en aduler aucun et dans l'autonomie de pensée prudente et modeste.

 

Les pionniers de la présence des écolos aux législatives
(C'était à Mulhouse en 1973)
Les suivants furent Dumont et Lalonde, lors d'une partielle à Paris vers 1976.
Puis le 6 août 1977, huit jours après le drame de Malville
(un mort à la manif anti-nucléaire),
Jean-Marie GLÄNTZLEN, militant PS environnementaliste,
 déclara à la presse locale
que les habitants de sa circonscription de plus de 105 012 inscrits
au nord-est de l'agglomération lilloise
dont la ville nouvelle universitaire de Villeneuve d'Ascq,
pourraient voter écolo aux législatives de  Mars 1978.
3,799 % des votants non pas  votèrent "pour lui"
mais utilisèrent son bulletin pour dire aux candidats du second tour
"Prenez l'environnement au sérieux",
Et ce fut également possible dans une centaine de circonscriptions
(Moyenne des 7 écolos du Nord : 4,30 %)
NB. Evidemment il y avait eu Dumont aux présidentielles de 1974.

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NE LA LAISSE PAS TOMBER ...
(air connu)

... ELLE EST SI FRAGILE.
ETRE UNE TERRE "LIBEREE"*,
TU SAIS, C'EST PAS SI FACILE

* Des conneries de tous les homo sapiens sapiens.

Car, même si nos âmes ont déjà probablement habité d'autres planètes, rendre la Terre inhabitable est une débile
insulte à l'intelligence.

 

Ne confondons pas
militer égocentriquement
 pour se faire plaisir
(la jouissance d'être contre)
avec
militer  intelligemment
pour servir altruistement
l'intérêt général

 

DEVELOPPEMENT DURABLE ?

Beaucoup savent que la formule a été "imparfaitement" (cf ci-dessous) traduite d'après l'expression anglophone "sustainable development" par nos "cousins" canadiens français, parce que la France aurait (!?!) refusé d'assurer la traduction du rapport "Our common future"; mais avec la bénédiction de Mme Brundtland elle-même d'après un des collaborateurs de laquelle j'ai eu l'occasion de correspondre en Mai 1992 à ce sujet.

Or il n'y a pas que la réelle ambiguïté entre "soutenable" et "durable" sur laquelle on a déjà beaucoup glosé en France - qui est à déplorer, mais encore l'usage - également anglophone, comme langue internationale -du mot "développement". Un concept très libéral, très capitaliste, très productiviste, très pays de l'Ouest, très "blanc" surtout quand on considère que l'essentiel de la population mondiale vit dans des pays en voie de sur-sous-développement. Pendant que "nous", plus ou moins conscients de notre imprégnation psychique du concept sus-dit, nous continuons de développer une société de dys-production, de dys-commercialisation et de dys-consommation ..... qui a même produit sa couche sociale en voie de "sur-quart-mondialisation".

Qu'on ait "naturellement" pensé à parler de "développement" était assez compréhensible, voire inévitable. Mais encore eut-il fallu se demander si, par exemple, le Guyanais français très heureux de vivre "à poil" dans sa forêt a les même besoins réels et même des aspirations "artificielles" (plus ou moins induites par la "société") identiques à nous les "métropolitains moyens", pour autant que cette catégorie existe vraiment dans nos 36 551 communes. La réponse est très certainement négative. Et finalement, toutes choses égales par ailleurs, le plus malheureux, le plus "publicito-dépendant", le moins serein n'est probablement pas celui qu'on pense.

C'est bien pourquoi, avant comme après les bons et les mauvais fruits de Rio, puis de New-York, puis de Kyoto, et en tenant compte des très intéressants paragraphes souvent méconnus à tonalité spirituelle ou métaphysique du rapport Brundtland, il serait probablement plus pertinent, malgré que la très mauvaise habitude d'utiliser la formule - parfois à toutes les sauces - soit prise, il serait même peut-être plus décent et plus éthique de parler d'agir pacifiquement pour des modes de vie éco-défendables (par ceux qui les choisissent). Et ce, même si la formule est nettement plus longue, mais aussi nettement moins ambiguë et inappropriée également. Pour autant que, y compris dans une même agglomération française, des gens également généreux peuvent porter sur la qualité idéale de leur mode de vie des regards différents.

Ca semble mal parti, mais puisse donc, néanmoins, grâce à l'adhésion de beaucoup, voire la vôtre, que la nouvelle formulation proposée ici, une fois auto-critiquée, connaisse ..... un développement durable.

 

 

LES MEDECINES DOUCES

La médecine classique, officielle, de symptome

prouve tous les jours ses lacunes.

Quand elle ne tue pas,

elle envoie le "mal" se faire voir ailleurs

dans le corps.

Les médecines de terrain à base initiale d'écoute

et aussi d'auto-attention responsabilisante,

dites "médecines douces"

c'est mieux.

 

 

Le taux de recyclage possible ?

A LA GUERRE COMME A LA GUERRE

Lorsqu'on parle " recyclage ", en n'oubliant souvent de parler préala- blement de " réduction à la source ", il est très courant d'entendre ou de lire : "Mais, évidemment, il faudra une génération pour atteindre ce taux-là ". Comme si nous étions encore, pour autant que nous le fûmes collectivement jamais, dans une société mondiale d'abondance. Comme si une cinquantaine d'humains ne mouraient pas de faim - au sens propre - toutes les dix secondes. Comme si nous n'étions pas depuis de nombreuses années déjà dans la troisième guerre mondiale. Une affirmation pertinente et nullement catastrophiste qui n'est pas l'apanage d'un Abbé Pierre ou d'une soeur Emmanuelle. Une guerre contre la misère que la raison déjà, mais l'éthique surtout, nous imposent de gagner, et vite, y compris et surtout pédagogiquement à partir de nos poubelles qui peuvent faire régime sans retour à la bougie.

Certes, chacun d'entre nous, aussi sympa soit-il, n'a pas forcément conscience autant que son voisin que " l'argent coûte cher ". Quand on peut se payer, quels que soient ses éventuels lourds horaires de travail entre temps, quelles que soient ses responsabilités (souvent bien payées), quel que soit son origine sociale et son passé, des vacances d'hiver et d'été plus ou moins dispendieuses et plus ou moins loin de l'hexagone, et des gueltons réguliers dont les assiettes sont parfois ramassées à moitié pleines, il est des compréhensions ...., il est des patiences .....

La misère est au moins là à notre porte, si nous avons la chance qu'elle ne soit pas chez nous. Et ce n'est pas un don annuel fausse- ment déculpabilisateur à l'UNICEF , au téléthon ou autre, avant le gaspillage et les éphémères bonheurs artificiels des fêtes de fin d'années, qui devrait suffire à donner bonne conscience.

Et c'est bien pourquoi, entre autres fausses rationalités et faux progrès, la coûteuse complexité des emballages, la consommation de portions individuelles pseudo économisatrices, le refus de la petite contrainte de la consigne, etc. sont des acquis de " confort " plus qu'égoïstes, irresponsables ... en temps de guerre qu'on se refuse peut-être à regarder en face.

Se donner les moyens pertinents de recycler un vrai maximum de nos résidus de privilégiés de la dys-consommation est une ardente obligation morale à laquelle les même les non-privilégiés bien informés - retenant encore plus ou moins leur révolte - sont souvent disposer à se plier ... et ce ans (pouvoir) attendre la durée d'une génération.

 

 

"J'AI FAIT LE MAXIMUM"

Chacun mesure son maximum à l'aune de sa générosité altruiste; or celle-ci se mesure à l'aune, sinon se nourrit des options métaphysiques ou spirituelles ou à défaut humanistes de chacun. Aussi, toutes choses égales par ailleurs, le résultat du maximum de l'un pourra être très différent de celui du maximum de l'autre.

 

 

 

LE SITE A VISITER
D'UN ANCIEN TOUJOURS COMBATTANT

http://www.cyberacteurs.org/assoc/accueil.html

 

 

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